Ce n’est guère surprenant qu’en 1994, l’UNESCO ait déclaré l’Albaicín Patrimoine culturel de l'Humanité, en tant qu’extension du complexe monumental de l’Alhambra et du Generalife.
Ce quartier de Grenade, offre aux visiteurs un héritage maure fabuleux.

Il atteint sa plus grande splendeur à l’époque dite «nasride». En 1494, le voyageur allemand Münzer a estimé sa population à environ 30 000 habitants, à l'époque.
Il est perché sur une colline, depuis laquelle s’offre, à certains points vues, comme le Mirador de San Nicolás, le panorama époustouflant de l’Alhambra, contre les pics enneigés de la Sierra Nevada.

L'Alhambra vue du Mirador Saint Nicolas
Nous entrons dans le quartier de l'Albaicin, par les souks, avec :

... ses échoppes multicolores et bruyantes,

...ses palais cachés,

...ses petits patios fleuris,
...ses petits restaurants aux terrasses alléchantes.

Nous en profitons pour nous arrêter dans un bar à tapas, très bien achalandé, pour manger quelques gambas.Le repas est excellent repas, pour un prix très correct.
Quel bonheur de se perdre dans ce dédalle de ruelles escarpées, et si typiques, de ce quartier arabe, emblématique de Grenade.

On a parfois l'impression de se retrouver dans la medina d'une ville du Maroc, avec des assiettes en céramique sur les murs blancs, et les pots de fleurs sur les balcons.

Les ruelles, étroites, serpentent sous des avant-toits, qui s’unissent les uns aux autres.

Les maisons, que l'on appelle des «cármenes», sont petites, simples et austères à l’extérieur, mais gardent de vrais trésors à l’intérieur : de belles cours pleines de fleurs, d’arbres fruitiers,de bassins d’eau, et un mur élevé qui le sépare de la rue.

Célèbres , elles témoignent du charme et du mystère de l’ancienne ville arabe.

Il faut marcher, lentement, sans hâte, avec les cinq sens en éveil, pour profiter, à chaque pas de la lumière,

... du son des ruisseaux et des fontaines, de la fraîcheur de la végétation luxuriante,
...ainsi que de l’histoire que vous raconteront ses remparts,

...ses ruelles en pierre,
... ses «aljibes», citernes souterraines centenaires, et ses murs enduits.

Il faut monter jusqu’au Alto Albaicín par la rue Santa Isabel la Real, où se trouve le monastère du même nom. Faites attention aux petits minibus, qui y circulent, en partageant la route avec les piétons.

Une fois arrivé au Camino Nuevo de San Nicolás, à quelques mètres sur la gauche, vous pourrez monter jusqu’à la Placeta de San Nicolás, avec bancs et ombrages, où se trouve le mirador du même nom.
C'est l’une des meilleures vues de l’Alhambra, et du Generalife, encadrés par les sommets de la Sierra Nevada.
L’église de San Nicolás et l’actuelle Mosquée de l’Albaicín complèteront notre visite.
Ces street Art valent le détour aussi !
Ce quartier est sportif à atteindre, (vallonné avec petits galets glissants), il nécessite d'être bien chaussé, mais si riche en histoire, et en points de vue, qu'il mérite l'effort.
A ne pas manquer quand on se rend à Grenade !
Cette ville de Grenade est vraiment chouette.
Merci de voyager pour nous !
Gros bisous