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Située entre le parc national de la Vanoise et l’Italie, la Haute Maurienne est une terre de randonnée, au patrimoine naturel remarquable ! Les pâturages verdoyants s’étendent au pied des hautes montagnes, surplombées par des glaciers qui donnent naissance à de nombreuses cascades. Les belles routes à lacets ondulent entre les troupeaux de vaches et les chalets d’alpage. 

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Ces endroits naturels fabuleux ont servi de décor à de nombreuses scènes du film « Belle & Sébastien », un studio « grandeur nature »,  que le réalisateur Nicolas Vanier a choisi.

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Après notre passage à Bonneval sur Arc, nous nous dirigeons ensuite vers la vallée de l'Avérole, au niveau de Bessans, entre Lanslebourg et Bonneval. A deux pas de l'Italie, les sommets culminants à plus de 3500 m, font de cette vallée un incontournable de Bessans et de la Haute Maurienne. 

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Nous traversons une forêt, tout en longeant le torrent. Nous apprécions le murmure de l’eau qui coule, le soleil qui brille et le calme de la montagne troublé uniquement par le bruit de nos pas.

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Au siècle dernier, cette vallée était encore fréquentée par les colporteurs, les maquignons, les troupeaux, car l’accès aux cols d’Arnès et du Lauraret permettait d’éviter la route du Mont-Cenis, et surtout du péage en vigueur à l’époque, afin de rejoindre Susa en Italie ! 

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La route est un peu étroite, mais très bien entretenue, sur quelques kilomètres, puis on arrive à l'aire de stationnement.

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Nous marchons en direction du hameau de Vincendières  puis nous prenons le sentier indiqué Averole par la Rive Gauche.

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 La pente est un peu plus raide, sur une courte distance, et permet de s'élever au-dessus du hameau Vincendières.

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On y trouve trois hameaux chacun typique avec les chalets de pierre et de lauzes : La Goulaz, à l'entrée de la vallée, les Vincendières et enfin Avérole.  

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L'habitat est ique aux Vincendières : petit volume, entrée à demi enterrée de la maison, toit de lauzes à faible pente, loge à peine ébauchée, où l'on entrepose le combustible et où l'on finit de sécher les récoltes. 

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Ici le seigle mettait 14 mois pour mûrir. Sur les loges très simples, on faisait sécher les grebons (briquettes de fumier de mouton) que l'on utilise pour le chauffage l'hiver.

DSC_6960Grebons séchant sur une loge.

De gros blocs de schiste taillés sommairement, servent de toitures aux maisons. Elles se confondent dans les blocs rocheux qui les entourent et les protègent.    

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Nous traversons le hameau où là aussi, une chapelle est bien restaurée. 

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Elles témoignent de la ferveur religieuse des montagnards.

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Un chien de berger nous accompagne et nous sert de guide.

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On trouve souvent, dans la région de Bessans, de vieilles portes ornées de symboles religieux, car on a besoin de la protection du ciel dans ce pays au climat rigoureux.

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Considéré comme l’un des sites les plus attachants de la Haute Maurienne Vanoise avec des paysages qui le caractérisent : une vallée verdoyante et des hameaux authentiques chargés d’histoire, le hameau d’Avérole situé à 2037 m d’altitude, a été construit dans le haut Moyen-Age.

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On peut accédez à la vallée par une navette, au départ du village de Bessans, pour ensuite contempler la beauté de la nature, à travers des randonnées permettant de rejoindre, entre autres, le refuge d’Avérole. Un joli sentier  grimpe ensuite entre prairies, et hameaux de montagne, sous l'impressionnant glacier du Charbonnel. La balade de la vallée de l'Alvérole, m’a rappelé celle de l’Ecot, en moins touristique et en plus sauvage. 

116667381_oLe glacier du Charbonnel.

Quelques explications sur le siphon d’Avérole, qui a pour fonction de récupérer l’eau de la montagne. L'eau est acheminée par des conduites souterraines, creusées dans la montagne, jusqu’au lac du Mont Cenis, lac artificiel créé pour alimenter le barrage du Mont Cenis, construit entre 1962 et 1969. Tout un réseau d’adduction d’eau a été réalisé par lequel sont détournées artificiellement vers la cuvette, les eaux de l’Arc supérieur, et de ses affluents de la rive gauche, l’Avérole et le Ribbon.

Villaron :  En poursuivante notre route, en direction de Bessans, nous faisons une escale au hameau typique, du Villaron.

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Le Villaron est un hameau de la commune de Bessans en Haute Maurienne (massif de la Vanoise) et 5 km en aval de Bonneval-sur-Arc. Perché, à 1740m d'altitude, il domine l'Arc et fait face à la pointe du Charbonnel, et à la vallée de l'Avérole.

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Nous garons notre camping car au parking à l'entrée du hameau, juste après le Pont du Villaron.

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Nous découvrons ce village, où les habitants ont su s'adapter aux hivers rudes et qui charment les amoureux des montagnes authentiques et préservées.

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 Nous  passons devant une fontaine où coule une eau fraîche et potable, où nous en profiterons pour nous rafraîchir.

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Nous nous arrêtons, ensuite devant la croix du coq ou croix de la Passion du Christ. On peut voir différents objets symboliques qui ornent cette croix. 

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Au sommet un coq, en haut l’écriteau INRI, en dessous la couronne d’épines ; on peut distinguer le marteau, les clous, la lance, le fouet, l’éponge ; la coupe de boisson amère, le calice de l’agonie ; les tenailles ; la bourse donnée à Judas pour sa trahison, les trente deniers ; la corde avec laquelle Judas s’est pendu et le linceul. J’en oublie peut-être.

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Toutes les maisons respectent l’architecture locale : murs de pierre ; toits de lauses ; solives et poutres en mélèze, bois dur et résistant qui pousse à cette altitude.

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DSC_6946Une poutre sculptée.

Nous retrouvons la route, traversons l’Arc, torrent qui serpente dans la vallée de la Maurienne avant de se jeter dans l’Isère.

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Si vous décidez d'aller en Haute Maurienne, n'hésitez pas visiter cette belle région de Bessans, aux petits villages restés authentiques.

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La Haute Maurienne Vanoise est une région de terroir, dont je suis revenue le frigo rempli de fromages 😊. Elle fait partie de la zone beaufort définie par le décret d’Appellation d’Origine. Il se décline en trois sortes : le beaufort d’hiver a une pâte claire car les vaches sont nourries au foin ; le beaufort d’été est fabriqué quand les vaches sont à la pâture ; quant au beaufort d’alpage, il est produit à une altitude minimum de 1500 m avec le lait d’un seul troupeau.

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Merci de m'avoir suivi sur cette terre d'aventure, qu'est la Haute Maurienne, et aussi pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir ! Je vous quitte avec cette belle photo de Husky, rencontré lors de notre visite du charmant village de Villaron.

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Suite : le charmant village de Bessans