Bien aménagé et facile d'accès, le parc de Saint-Pons, de 1300 hectares, dans les Bouches-du-Rhône, est l'endroit idéal pour une promenade décontractée et ressourçante.
Très fréquenté par les familles, et en grande partie accessible aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite, le parc est un de ces rares endroits où tout le monde y trouvera son compte. Son ambiance de contes et légendes donnent au lieu un caractère enchanteur qui ne devrait pas vous laisser indifférent.
Cette balade ludique et variée située au pied du massif de la sainte baume est entièrement tournée vers l'eau qu'elle côtoie sous toutes ses formes : cascades, torrents, ponts, sources et canaux émerveilleront autant les petits que les grands.
La charmante chapelle, les anciennes ruines, le vieux moulin du XVIIIème siècle et la splendide abbaye cistercienne du XIIIème siècle raviront également les amoureux des vieilles pierres.
Fortement ombragé, le parc est l'endroit idéal pour se rafraîchir en été. Les autres saisons sont, elles, à recommander si vous souhaitez profiter de tout le potentiel de ses magnifiques cascades.
Au printemps, le parc revêt se plus beaux atours avec ses nombreux arbres en fleur, et en automne il prend un caractère enchanteur avec ses feuillages dorés.
Site remarquable, à la sortie de la petite ville de Gémenos, le parc de Saint-Pons est une mosaïque de plantes imbriquées étroitement les unes aux autres ; 328 espèces y sont présentées (hêtres, frênes, épicéas, marronniers…).
Sur une surface aussi réduite, cette diversité végétale constitue un biotope unique en France ! La présence de l’eau, et un relief particulier, en font un lieu exceptionnel !
C'est un site aménagé pour les promeneurs, offrant des cascades et des sentiers ombragés, grâce à la présence des eaux vives du Fauge, affluent de l’Huveaune, dont la source ne se tarit jamais.
C’est, dit le comte de Villeneuve, un véritable jardin anglais, dessiné par la nature et dont certains accidents rappellent quelques-unes des beautés de la Suisse : des groupes d’arbres, des rochers menaçants, des pelouses arrosées par de gentils ruisselets, des grottes sombres sur le bord des torrents, une source abondante, qui sort en mugissant de la base d’un roc sourcilleux et forme aussitôt une petite rivière. »
La vallée de Saint-Pons jouit d'un patrimoine archéologique et historique pour le moins surprenant. La promenade permet de suivre un sentier est ombragé, le long d'un ruisseau (très rafraichissant en été).
Historique : Au 14ème siècle, les moines bénédictins de St Victor pilotaient les travaux d’assèchement du marais, créèrent des canaux pour irriguer leurs maraîchers et plantations. Jadis, de profondes glacières creusées sur le massif de la Sainte Baume, rafraîchissaient chaque jour l'agglomération marseillaise (l'une d'elles, située sous les falaises du Pic de Bertagne est préservée).
A la découverte du patrimoine de Saint Pons : témoignages du passé "industriel" de ce vallon où l'homme venait chercher l'eau, d'une part pour sa force motrice.
LA PAPETERIE DU PARADOU : Fondés au XVIIe siècle par le Marquis d’Albertas, les moulins à papier du Paradou étaient au nombre de quatre. Ils constituaient le complexe appelé le Paradou qui fonctionnait grâce à quatre chutes d’eau équipées de roues à aubes. En 1738, la papeterie produisait cinq sortes de papier : croisette, couronne, “à la cloche”, raisin et quartier.
Une partie de la production était vendue localement, une autre était acheminée vers le port de Marseille d’où elle partait pour l’Orient. Une fabrique de papier à cigarettes ainsi qu’une briqueterie s’y installèrent ensuite. Les lieux furent définitivement abandonnés au XXe siècle. Le Département a fait réaliser la restauration et la mise en valeur de ce patrimoine industriel par un chantier d’insertion.
LE MOULIN DU FOULON : fut construit au XVIe siècle certainement par les moniales, qui l’utlisaient pour “fouler” leurs draps et textiles.
LA BLANCHISSERIE : est un bâtiment qui a connu de nombreuses utilisations. Ce fut d’abord une ferme avec toutes les activités liées (culture, élevage etc...). Ce fut ensuite une auberge. Au début du XXe siècle, la Blancherie redevint une ferme où plus d’une quarantaine de vaches produisaient le lait nécessaire à la commune de Gémenos. Lors de cette période, on l’appelait “la Petite Suisse”. Le bâtiment possédait aussi un moulin.
LE MOULIN DE CUGES : D’abord propriété des moines victoriens au XIe siècle, puis des moniales cisterciennes au XIIIe siècle, il est acquis par la commune de Cuges en 1534. Il était utilisé comme moulin à blé par les habitants de Cuges qui y amenaient leur récolte en empruntant le sentier des blés, dont le départ est situé à proximité de la cascade mitoyenne.
Reconstruit entre le XVIe et le XVIIe siècle, le moulin devient possession du marquis d’Albertas en 1840. Il présente l’originalité d’être équipé d’une roue horizontale.
CASCADE DU MOULIN :
L'ABBAYE : accessible en moins de 45 minutes depuis les aires de pique-nique, elle est située près de la montagne de la Sainte-Baume.
Régie par les cisterciens, elle fut dans un premier temps réservée aux femmes, au XIIème siècle, et abandonnée deux siècles plus tard.
Autant de témoignages qui partagent les lieux avec des édifices religieux de caractère comme la chapelle médiévale Saint-Martin, d'origine médiévale, et l'abbaye cystercienne de Saint Pons datant du XIIIème siècle, aujourd'hui restaurée.
Il est ensuite possible de continuer à grimper dans la vallée pour accéder au massif de la Sainte Baume (et ses sentiers balisés) puis jusqu'au point culminant des Bouches-du-Rhône (le Pic de Bertagne - 1042m).
Le site étant protégé, il est soumis à de nombreuses règles. Ainsi, hormis dans la grande étendue en tout début de parcours, les pic-nics, les vélos et les chiens sont interdits dans le parc.

Il est également interdit de se baigner dans les plans d'eau et les fontaines. Les gardes forestiers, à cheval, sont là pour nous le rappeler.
Par mesure de sécurité, le parc est fermé au delà d'un vent soufflant 50 km/h en rafales. (consultez le message vocal au 04 13 31 50 30). Entre le 1er juin et le 30 septembre l'accès aux massifs forestiers est réglementé par arrêté préfectoral et peut l'être par arrêté municipal, pour votre sécurité et la préservation des sites sensibles.
En effet un endroit magique , où il devait y faire bon pendant la canicule !
Avez vous regagné vos pénates dans votre belle région du Luberon ?
Gros bisous Martine
Hélène