Les sites spectaculaires du Petit Luberon, offrent, de par leur beauté et leur austérité, un panoramique d'une très grande ampleur, allant du mont Ventoux, et des monts de Vaucluse au nord, à la Méditerranée au sud, en passant par la Durance, la Sainte-Victoire et les Alpilles. Cette partie du Petit Luberon, est grandiose, on peut y faire de nombreuses randonnées superbes et variées.
- Cheval-Blanc : Pour démarrer une belle randonnée dans le Petit Luberon, je vous conseille d'aller sur la commune de Cheval-Blanc, près de Cavaillon. Garez votre véhicule au parking de Valloncourt, à l'aire de détente du "Trau Piéucèu", un site grandiose, où l'on peut y faire de superbes randonnées et variées.
Photos prises le weekend dernier.
L'accès étant assez difficile à trouver, pour y arriver, le mieux est se servir de son GPS, et de prendre le chemin Saint François, dans Cheval-Blanc.
Tout doucement, notre décor habituel a revêtu ses couleurs chaleureuses pour compenser le manque de lumière caractéristique du mois de décembre. Nos promenades se font plus courtes et plus rares au fil des semaines mais impossible de ne pas sortir pour profiter des belles nuances de cette saison.
Le week-end dernier n'a pas manqué de nous accorder de jolis moments, et c'est avec cette superbe promenade ensoleillée que nous l'avons terminé. Si les balades au grand air sont souvent au programme, nous aimons énormément profiter, aussi, du patrimoine historique de notre région.
Ce site magnifique, un véritable parc, est dominé par des parois, taillées à pic. C'est l'endroit idéal pour débuter une randonnée vers le Vallon des Buisses, encaissé, sauvage, et serpentant au pied de falaises majestueuses.
C’est aussi, un véritable lieu bucolique, pour pique-niquer aux beaux jours, et très apprécié par les Provençaux, lors des chaudes journées d'été.
- Vidauque : Une autre belle randonnée, se trouve au départ du lieu-dit Vidauque. Une fois arrivé à Robion, au pied du Luberon, se diriger vers Vidauque, en passant par Les Taillades. La montée, très raide au démarage, se déroule exclusivement sur la vieille route des crêtes, désaffectée, et interdite à la circulation à moteur. On ne peut y aller qu'en vélo ou à pied.
Au départ de l'ancienne route des crêtes, au bout du chemin de Vidauque, à Cheval-Blanc est implanté au milieu d'une forêt de cèdres : le restaurant le Gazebo (ouvert en juin 2016).
Un air de Bali au coeur des montagnes, où des statues de bouddha ornent une piscine, où peuvent nager petits et grands.
L'ancienne route des cèdres est un endroit que les cyclistes du coin préfèrent éviter, car cela grimpe pas mal, de nombreux trous et bosses, et cela redescend aussi sec de l'autre côté. Le mieux est de faire la ranndonnée à pied. Cette route est en sens unique, la descente en vélo est du reste interdite, car trop dangereuse. Les premiers 2,5 km sont réguliers, aux alentours de 6-7 %.
Après ces 2.5 km, deux lacets resserrés marquent le début des vraies difficultés, pour les cyclistes, avec de courts raidillons particulièrement ardus. Il faut dire qu'on prend 540 m de dénivelé, sur 6 km, ce qui donne un pourcentage moyen de quasiment 9% ! Et comme le revêtement de la route est très mauvais, cela n'arrange pas les choses. Cette route des crêtes est une succession de nombreux creux et bosses, tout le long du parcours.
On y rencontre de nombreux cèdres de l'Atlas ; leur a été une remarquable réussite.
Ces cèdres se sont répandus naturellement, surtout vers le versant nord, moins sec.
Par contre, en période estivale, et en cas de grand mistral, l'accès dans les massifs vauclusiens est réglementé (risques d'incendie).
La vue du haut est magnifique, si bien que cette montée, même si elle est un peu dure, reste très agréable ! On jouit de beaux points de vue sur Cavaillon, la vallée de la Durance, jusqu'aux Alpilles, en longeant ensuite un magnifique canyon : la combe de Vidauque.
Cavaillon (sur les photos ci-dessous), s’étend entre le pied du Petit Luberon et la coline Saint-Jacques, un rocher isolé au milieu de la plaine.
Un peu plus loin, nous apparaît la vue grandiose, sur la combe de Vidauque. Son côté très sauvage contraste avec la plaine urbanisée, et agricole.
La route de crête se fond progressivement dans la forêt de cèdres de Bonnieux, et son parking qui marque la fin de cette quinzaine de kilomètres de route, fermée à la circulation automobile.
La descente n’est pas beaucoup moins raide que la montée, du moins au début, et offre un point de vue surplombant sur le village de Bonnieux.
Le parc national du Luberon, est une succession de canyons et de rochers sauvages, propice aux promenades à pied ou en vélo. Le parc a comme belle maxime : « Une autre vie s’invente ici ».
Le décor champêtre réserve de très beaux points de vue sur le Luberon : un moment de communion avec la nature.
Ces crêtes sont, depuis des siècles, souvent façonnées par le pastoralisme et une végétation méditerranéo-montagnarde : sols dénudés et arides, composés de vastes garrigues à buis, de thym, de romarins, de genêts, ponctuées de taillis de chênes, associés à une riche végétation herbacée.
Au pied du Petit Luberon, les zones boisées sont nombreuses, une grande partie de la végétation est d'ailleurs centenaire.
On découvre, aussi, sur cette terre, abritée par la montagne du Luberon, de la vigne et des oliviers, que l’homme cultive depuis des siècles, un mélange très harmonieux !
Dans cette partie du Petit Luberon, à une altitude inférieure à 400 m, nous trouvons, aussi des chênes pubescents, des chênes verts, des pins d'Alep et des arbustes de garrigue, comme le genévrier.
Au printemps, et l’été, ce sont la lavande, les genêts et les coquelicots, qui apportent leur petite touche de couleur au paysage.
Ici, le climat méditerranéen est excessif : les températures sont élevées en période estivale, mais les gelées prononcées l'hiver.
De longues périodes de sécheresse, sont souvent suivies de courtes phases de précipitations intenses, et un mistral souvent fort, et présent une partie de l'année.
La faune des crêtes du petit Lubéron est d'un intérêt biologique assez élevé. Les naturalistes y ont recensé au moins 18 espèces animales. Parmi celles-ci, on rencontre le rare Vautour percnoptère et l'Aigle de Bonelli, qui nichent dans les crêtes, le Grand-duc, le Circaète Jean-le-Blanc, et plus récemment, depuis 2008, l'Aigle Royal, et le Faucon Pèlerin, depuis 2011.
La faune est constituée de petits mammifères comme le lièvre gris, victime de la surchasse, avec quelques martres et fouines, les renards et les blaireaux, et plus abondamment les sangliers. (Photos de sangliers avec leurs petits, que nous avons vus au printemps, au bord d'une route, et pas sauvages du tout).
Rien de mieux, pour conclure sa journée, qu'une charmante promenade, en bordure du Canal de Carpentras, tout près de Cheval-Blanc. Serpentant à travers la plaine du Comtat Venaissin, il permet d'irriguer de nombreuses cultures qui composent les paysages.
Cet ouvrage, exceptionnel, est long de 69 km auxquels s'ajoutent 725 km de canaux secondaires.
Cela valut à son père fondateur Louis Giraud d'être fait chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon III.
Merci pour votre visite et pour cette gentillesse que vous apportez en venant voir mes reportages. Vous pouvez aussi me laisser un petit commentaire, cela me fera plaisir, à bientôt !
Vous souhaitez en connaître plus sur le Luberon, je vous invite à suivre ce lien :
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http://www.luberoncoeurdeprovence.com