Dans ce petit billet je vais vous faire part d'un site exceptionnel, ainsi qu'un petit village, bien rénové, qui nous tient à coeur : la Roque-sur-Cèze.
Les vignes forment un écrin de verdure tout autour du village, labellisé dans les plus beaux villages de France.
Le village se situe au nord du département du Gard et s'est construit sur les flancs d'un promontoire rocheux. Dominé par les vestiges d'un ancien château médiéval et sa chapelle romane, il se visite uniquement à pieds, les voitures y sont interdites.
Il surplombe la Cèze, affluent du Rhône, qu'enjambe un vieux pont roman, long de 160 m, à douze arches.
Après nous être garés sur le parking à côté du village et du pont Charles Martel, nous nous rendons dans un endroit remarquable où la nature, encore sauvage, est présente partout : les cascades du Sautadet.
Etant devenue allergique aux bains de foule, je privilégie les sites naturels exceptionnels, aux grandes villes.
Par un petit sentier, facile d’accès, nous arrivons devant les belles cascades, curiosité géologique du coin. Je vous laisse juger par les photos que nous avons prises.
Du site, nous apercevons le village posé sur son piton rocheux. A cet endroit la nature se décline sous différentes formes : marmites d'eau turquoise et cascades, grottes et avens, flore et faune précieuses.
Nous sommes en face d'énormes blocs de rochers qui ont été creusés par le tumulte de la rivière de la Cèze et ses chutes d'eau impétueuses.
Sur 470 m, la Cèze a taillé, avec violence, son passage à travers le massif calcaire qui barrait son libre écoulement.
Sur un dénivelé de 8 à 10 m, le cours de la Cèze est ponctué de cascades bouillonnantes, de cavités alvéolaires, creusées dans la roche.
Ces cavités sont appelées « marmites de géants », ou parfois "marmites du diable".
On peut facilement les distinguer, en dehors des périodes de basses eaux. Celles des cascades du Sautadet, sur une centaines de mètres, sont très impressionnantes et sont très appréciées des touristes.
La fin de la zone de l’élargissement du ralentissement des eaux de la Cèze, se termine par un canyon.
Mieux vaut ne pas se fier à l'apparence tranquille de ces eaux calmes, où le débit peut dépasser les 4200 m3 à la seconde.
La rivière prend sa source dans les Cévennes, au pied du Mont Lozère et s’étire sur environ 150 km, avant de se jeter dans le Rhône. Les rives de ses eaux limpides abritent un animal discret : le cator.
Construit, en 1881, juste en amont de la chute des cascades, le seuil permettait le fonctionnement d’un moulin à farine (rive gauche), exploité jusqu’en 1900.
La crue exceptionnelle de septembre 2002 en a emporté une grande partie. Creusé dans la roche, le canal de dérivation, appelé « Béal », est encore visible.
Maintenant un arrêté municipal interdit la baignade.
C'est un endroit très dangereux mais souvent les gens passent outre les consignes... Mais si les cascades du Gard surprennent par leur splendeur, elles peuvent se révéler terriblement dangereuses.
Les cascades sont photogeniques, mais surtout pas de baignades, l'été, il y a bien trop de courant. Ce décor de carte postale, a tout de même déjà causé la mort de 30 personnes, depuis les années 60.
Mieux vaut visiter ce site, en dehors de la période estivale, loin des foules estivales, pour pouvoir admirer la formation de ces marmites que l'on trouve dans le lit et les gorges de la Cèze, vieilles de plus de 5 millions d'années.
L'ensemble vieux pont, cascades et village mérite d'y consacrer une excursion. Comme de nombreux artistes, inspirés par la beauté des lieux, le lieu nous a permis de faire de belles photos qui resteront gravées dans notre mémoire.
Connaissez-vous les cascades du Sautadet et son charmant village de la Roque sur Cèze, juste à côté ? Merci d'avance de votre visite...
A bientôt.
Tes pauses longues sont du plus bel effet et en voyant tes clichés on a juste qu'une envie ..... c'est celle d'y aller. Un site remarquable (surtout en hiver car en été le monde doit être présent) Le village est un bijou.
Trop trop beau !