Nous commençons cette nouvelle journée, dans le Jura, en traversant un site naturel remarquable, de vignobles, de forêts, pour arriver à Arbois capitale de Pasteur et des vins du Jura.
C’est à pied que nous partons à la découverte d’Arbois, petite Cité Comtoise de Caractère.
Nous sommes conquis par son architecture et par sa douceur de vivre : ici, pas de grandes artères ni de monuments prestigieux, mais une place de charme rythmée d’arcades, des quartiers attachants où les maisons vigneronnes côtoient les hôtels particuliers. On y rencontre des petits jardins romantiques.
Le vieux bourg peut être fière de son patrimoine, que l’on découvre en arpentant les rues de la ville.
Il est plein de charme, avec ses maisons, jaune-ocre, qui s'alignent le long de la pittoresque rivière Cuisance, et qui incitent à la flânerie.
Elle prend sa source au pied de la majestueuse reculée des Planches, qui bénéficie du classement "Natura 2000" !
Nous irons flâner jusqu’à la magnifique église Saint Just.
Des XIIe et XIIIe siècles, elle est dotée d'un clocher d'une hauteur de 60 mètres. Ce dernier, accessible en juillet et août, offre une vue magnifique sur le vignoble et les toits de la ville.
Venir à Arbois c’est aussi venir pousser la porte de la demeure familiale de Louis Pasteur, dans laquelle il venait régulièrement séjourner.
Inventeur du vaccin contre la rage, il aima profondément son pays dans lequel son père Jean-Joseph, tanneur, vint s’installer en 1830.
De la modeste tannerie de son père, où il a passé son enfance, il ne reste que peu de chose, car Louis Pasteur a transformé cette maison en son « Château de la Cuisance », et l’a aménagée à son goût.
Dans cette maison où il revenait chaque année, Pasteur a joint l’utile à l’agréable : entouré de sa famille et de ses amis au salon ou dans la salle à manger, il pouvait se consacrer à ses recherches, dans son laboratoire privé.
C’est à Arbois qu’il a mené ses travaux sur les fermentations et c’est là qu’il a mis au point la fameuse pasteurisation. Du billard à la chambre à coucher, nous retrouvons le savant dans l’intimité de cette maison incroyablement bien préservée.
Nous découvrons son laboratoire personnel, ses souvenirs personnels, ses objets, ses appareils et instruments scientifiques, conservés intacts et encore habités par l’âme de son illustre propriétaire et par l’effervescence de ses expériences.
Incontournable également, le musée de la Vigne et du Vin, situé dans une partie du château Pécauld, qui propose aux visiteurs la découverte de l'histoire et des traditions liées à la viticulture. Ce musée, présente aussi les cépages de la région et les méthodes de vinification, toute l’histoire d’un savoir-faire ancestral…
Le château Pécauld et son musée de la vigne.
Petit arrêt devant le Château Bontemps a été édifié avant le XII ème siècle. Avec la Tour Gloriette il était intégré dans la ligne de fortification d'Arbois, qui suivait le cours de la Cuisance. Il fut détruit avec la ville par les troupes de Louis XI en 1479, les ruines furent vendues à Pierre Bontemps chanoine de Notre-Dame qui l'habitat et le restaura. A la révolution il fut vendu comme bien national en plusieurs lots. En 1847, le tribunal d'Arbois le mis en vente, il fut acheté par l'architecte André Perrard qui le transforma.
Arbois, c'est également un vignoble qui s'honore d'être la première AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) des Vins de France le 15 mai 1936.
A quelques encablures, Poligny, capitale du Comté, nous invite à la dégustation du Prince des fromages.
Polygny.
Passé le village des Planches-Près-Arbois, on se retrouve au pied de la plus haute reculée du Jura : dans ce « bout du monde » d’où jaillit la cascade de Tufs.
Suite : la cascade de Tufs.
Vous avez mis vraiment la région jurassienne en coupe réglée et aucune curiosité, aucun village ayant un peu d'intérêt n'a échappé à vos investigations in situ ! Etvotre passage à Arbois le démontre : après un p'tit tour dans le village, visite de la maison Pasteur, du château Bontemps ...
Belle journée et amitié