Bessans, est un village typique qui se situe côté sud du Parc National de la Vanoise. Ce petit joyau savoyard, de caractère, lové dans une large vallée, se trouve entouré, comme dans un écrin, de sommets environnants.
Bessans, lové dans une large vallée, ensoleillée, se trouve entouré, comme dans un écrin, de sommets environnants.
Jalousement gardé par le « Charbonnel », troisième sommet culminant de la Vanoise, le village de Bessans, avec ses constructions traditionnelles en pierres et toits de lauzes, jouit d’un ensoleillement généreux. Dans cet enchevêtrement de toits de lauzes, brillant au soleil, seules, émergent les cheminées de pierre.
En montant vers la chapelle Saint Antoine et l'église Saint-Jean Baptiste, qui domine Bessans avec son clocher cuivré, vous passerez devant cette croix monumentale qui date du XXe siècle.
Appelée Croix du Coq ou Croix de la Passion, elle possède parmi les vingt éléments qui la composent, les treize objets représentant la Passion du Christ. Assez étonnant à voir !
A Bessans, la chapelle St Antoine est célèbre pour ses peintures intérieures, retraçant la vie du christ en 40 panneaux. L’avant toit de la façade nord protège également une merveille en accès libre. C’est une fresque médiévale, qui s’étend de part et d’autre de la porte d’entrée.
Il serait faux de croire que parce que situé dans le fond d’une vallée en haute montagne, Bessans vivait autrefois isolé. Le village situé sur une voie d’accès, à l’Italie, était fréquenté par de nombreux marchands, pèlerins et artistes.
Bessans a une vieille tradition de sculpteurs et possède de nombreux témoignages d'art populaire et d'art religieux. On va même jusqu'à sculpter les poutres des maisons. Que serait Bessans, aussi, sans son diable ? Ici parait-il, Satan porterait bonheur. Depuis des générations, les artistes lui ont donné un visage au point qu’il en est devenu l’emblème du village. Il est sculpté dans toutes les tailles, toutes les positions. Autrefois on le rendait responsable de toutes les catastrophes, aujourd'hui le malin n'est plus si antipathique que cela !
Légende : en 1857, un conflit opposait le curé et un chantre Étienne Vincendet. Ce dernier, qui devait avoir un esprit frondeur et facétieux, sculpte un diable emportant un curé dans ses bras et dépose l’objet sous la fenêtre du religieux. Le curé rapporte l’œuvre illico sur la fenêtre de son créateur. Celui-ci recommence, et le manège se poursuit jusqu’à ce que le sculpteur, lassé, abandonne la partie. La figurine resta sur un coin de fenêtre où un touriste la remarque et l’achète. Un singulier négoce venait de naître qui prospèrera au fil des ans.
De nombreux sentiers de randonnée mènent au coeur du parc national de la Vanoise, avec des paysages variés, des prés fleuris en été, et un blanc manteau neigeux, en hiver.
En toute saison, vous ne serez pas déçus par son air pur, son ciel limpide, ses paysages variés, ses prés fleuris en été et son blanc manteau neigeux en hiver. Bessans est un véritable havre de paix où il fait bon vivre... ce calme apaisant est idéal pour se ressourcer !
Nous nous dirigeons ensuite vers la vallée de l'Avérole. Elle se trouve au niveau de Bessans, entre Lanslebourg et Bonneval. On y trouve trois hameaux chacun typique avec les chalets de pierre et de lauzes : La Goulaz, à l'entrée de la vallée, les Vincendières et enfin Avérole.
On emprunte cette route, un peu étroite, mais très bien entretenue sur quelques kilomètres, puis on arrive à l'aire de stationnement. Nous marchons en direction du hameau de Vincendières puis nous prenons le sentier indiqué Averole par la Rive Gauche. Nous traversons une forêt, tout en longeant le torrent.
Puis le sentier s'élève faisant découvrir au loin les fumées qui s'échappent du hameau.
La pente est un peu plus raide, sur une courte distance, et permet de s'élever au-dessus du hameau Vincendières.
L'habitat est classique aux Vincendières : petit volume, entrée à demi enterrée de la maison, toit de lauzes à faible pente, loge à peine ébauchée, où l’on entrepose le combustible et où l’on finit de sécher les récoltes.
Ici le seigle mettait 14 mois pour mûrir. Sur les loges très simples, on faisait sécher les grebons (briquettes de fumier de mouton) que l'on utilise pour le chauffage l'hiver.
De gros blocs de schiste taillés sommairement, servent de toitures aux maisons. Les maisons se confondent dans les blocs rocheux qui les entourent et les protègent.
Nous traversons le hameau où là aussi, l'église est bien restaurée.
On trouve souvent, dans la région de Bessans, de vieilles portes ornées de symboles religieux. On a besoin de la protection du ciel dans un pays au climat rigoureux.
Un joli sentier grimpe entre prairies et hameaux de montagne, sous l'impressionnant glacier du Charbonnel, jusqu'au refuge d'Avérole.
Si vous vous décidez à prendre la route des Alpes, vers la Haute Maurienne, ou si vous avez déjà visité la région, n'hésitez pas nous mettre des commentaires et à nous faire partager vos carnets de bord, photos et anecdotes de voyages. Merci et à bientôt.
Suite : Bonneval sur Arc