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Situé entre Martigues et Marignane, à 2 pas de la mer, Châteauneuf les Martigues, au pied de l’Etang de Berre, est une agréable petite ville adossée à un contrefort de la Chaîne de l'Estaque.

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A 5 km de Châteauneuf, nous trouvons la petite cité de Mède, avec son port et ses curieux rochers, sortant de l'eau.

DSC_5650;Les rochers des 3 frères.

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Mède bénéficie d’un cadre naturel remarquable. Entourée par les étangs de Berre et de Bolmon au Nord et par la chaîne de la Nerthe au Sud, elle offre aux visiteurs une grande diversité de milieux à découvrir  :

DSC_5658;Le port de Mède, près des rochers.

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Des espaces lacustres, des marais ou de plages, une faune et une flore exceptionnelles, dont certaines espèces sont protégées, ainsi qu'un joli port et des lieux de détente privilégiés. 

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DSC_5657;Petit port de la Mède.

La Mède nous a surpris par les curieux rochers des « Trois Frères », baignant dans l’eau. 3 îlots fichés dans l’étang au bord de la côte. Le 1er rocher avec son petit phare, se dessine d’emblée dans un premier regard. Pour les 2 autres rochers, dont on devine la pointe, il faudra traverser le canal : point d’amarrage de quelques petits bateaux et enjamber le talus qui les dissimulent.

DSC_5651Les rochers des 3 frères.

Lieu fort intéressant et inattendu au bord de l’étang. La lumière qui descend les prend à contre-jour et fait miroiter l’eau. Superbe vision ! Ces rochers ont acquis une certaine notoriété sous la plume d’Alexandre Dumas dans l’ouvrage "Le Midi de la France".

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Selon la légende, à l'époque de l'apparition des premières colonies sur la côte, une terrible tempête s'est abattue sur la baie. Les vagues étaient si immenses que la cité risquait d'être emportée. Alors trois frères ont décidé de sauver le village natal, ils sont entrés dans la mer jusqu'à la poitrine et ont formé un obstacle insurmontable sur la voie des vagues. La tempête ne s'est pas arrêtée durant plusieurs jours et nuits, les frères ont été figés et pétrifiés de froid ! Ils représentent, maintenant, trois rochers  ou îlots, défendants la baie et la ville des vagues océaniques.

DSC_5667;Photo où l'on voit bien les 3 rochers se détacher sur l'eau, au coucher du soleil.

Un des rochers fut détruit en grande partie lors du creusement du canal de Marseille au Rhône (1911-1926).

DSC_5985; Rochers en bordure du port de la Mède.

Nous nous rendons, ensuite, à la plage du Jaï, la grande plage qui relie Châteauneuf les Martigues à Marignane. 

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Le Jaï est un long et étroit cordon littoral, de plus de 5km de long et 250 m de large, sablo-limoneux qui sépare l’Etang du Bolmon et celui de Berre. Autant dire que sa surface est immense et que le vent, souvent fréquent dans ce coin du département, permet une haute pratique de sports de glisse comme le KiteSurf ou le Windsurf mais également le nautisme.

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Le site naturel est protégé et la plage a obtenu le label du Pavillon bleu. Il faut répondre à toutes les exigences, soit pas moins de 135 critères, dont celui de la qualité de l’eau bien évidemment.

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DSC_5680Beaux cygnes au coucher du soleil.

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L’eau est translucide et tout au bord les coquillages nous piquent un peu les pieds, mais c'est tellement agréable de pouvoir les contempler et les toucher ! 

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Cette plage, de Jaï, est recouverte d'un mélange de coquillages : bivalves, coques, palourdes, moules, huitres... D'autres plages de l'étang de Berre sont aussi de bons exemples de plages à coquillages, comme celle de : Figuerolles à Martigues, la plage du lavoir, à côté de St Chamas (où nous sommes allés), ou celle de Monteau à Istres.

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Il est à noter que le cordon lagunaire du Jaï et la zone humide du Bolmon sont gérés par le conservatoire du littoral.

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Ainsi, depuis l’été 2011, la route du Jaï entre Marignane et Chateauneuf n’est plus accessible aux véhicules à moteurs. Seuls les randonneurs à pied et à vélo, peuvent y aller. Cela a permis d’éviter des abus et a contribué aussi à la reconstitution de la faune et la flore.

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Rappel historique du Jaï : depuis au moins un millénaire, les hommes y ont laissé leurs empreintes tenaces : lieu de capture de poisson, dans les bourdigues, créées au Moyen Age, fabrique de soude et salines au XIXème siècle (pour la fabrication du verre ou du savon en particulier), le sable pour le liant et les enduits des maisons du village. 

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On y a ramassé, aussi jusqu’à la seconde guerre mondiale le varech (algues et fucus) destiné aux litières, comme isolants ou encore comme engrais. On note aussi la présence d’un petit port de pêche relativement récent  et d’un débarcadère connu dès la Renaissance, qui accueillait des navires marchands venant du chenal de Caronte, avec leurs chargements de produits finis.

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Aujourd’hui le Jaï est un refuge pour les oiseaux migrateurs. La pêche y trouve un renouveau certain.

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 C’est un lieu d’animation en été  qui accueille, aussi, les amateurs de glisse, les promeneurs et les baigneurs. 

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Connaissez vous cette plage du Jaï qui rejoint Châteauneuf les Martigues à Marignane ? Vous y êtes vous déjà baignés l'été ?