Je vous emmène aujourd’hui visiter le Cap Bear, que nous avons fait l'hiver 2006, (déjà 10 ans), avec ses merveilleuses petites criques, au sud-est de Port Vendres, sur la Côte Vermeille. Nous découvrons un littoral Catalan authentique et préservé !
La route, pour s’y rendre, est bordée d’une falaise de 50 m tombant à pic dans la mer, donc mieux vaut rouler très lentement, surtout en camping-car, car on rencontre, souvent, de nombreux tournants, sans visibilité. Nous en profiterons pour admirer la vue sur tout le littoral catalan, ainsi que les vignes à perte de vue.
Arrivés au Cap Béar nous garons notre camping-car. Nous y trouvons le sémaphore de Béar, construit en 1861, à 800 m d'altitude.
Fort de la Marine Nationale, ou sémaphore du Cap Bear, vue de Port Vendres.
C'est un fort appartenant à la Marine Nationale qui servait à contrôler le trafic maritime et à établir des prévisions météorologiques.
En pleine saison, le stationnement est extrêmement difficile, (peu de places), au niveau du phare du Cap Béar. Emprunter, ensuite, le sentier pentu qui part sur la droite.
Nous nous sommes rendus dans cette belle région, et déjà les fleurs, à cette époque là, (janvier), nous offraient leurs plus belles parures.
Nous empruntons, ensuite, un petit sentier, au milieu de la garrigue, qui nous mène à l’anse Sainte-Catherine.
Notre labrador s'en ai donné à coeur joie, il a apprécié la petite baignade, ce jour-là !
La crique de Sainte-Catherine se situe à proximité du Cap Béar en contrebas du phare et du sémaphore.
Cette petite crique de galets demande à être plus connue car son cadre y est paradisiaque et la vue grandiose sur le sud de la Côte Vermeille.
Ici pins et cactus peuplent les petites criques, à l’abri du vent (Tramontane). Pour cette jolie randonnée, en bord de mer, chaussez-vous d' une bonne paire de baskets, le terrain étant parfois accidenté.
Le phare actuel que nous voyons à l’extrémité de la pointe Béar a été mis en service en 1905.
Nous poursuivons notre route, un peu plus loin, et arrivons à la plage des Paulilles.
Sur cette plage une ancienne dynamiterie Nobel, usine d'explosifs française, a été réhabilitée de manière remarquable en 2008, grâce au Conservatoire du Littoral et au Conseil Général des Pyrénées Orientales. Elle a fonctionné de 1870 à 1984.
Au plus fort de la production, elle employait 300 ouvriers qui fabriquaient 4 000 tonnes de dynamite par an.
Une partie de l'ancienne usine a été transformée en musée dans le cadre du plan de réhabilitation de la baie mené par le Conservatoire du littoral. Il met bien en valeur le patrimoine industriel du Roussillon.
L'aménagement est réussi sans dénaturer l'environnement. L'histoire de ce lieu se doit d'être connue, pour tous ces hommes et femmes qui ont travaillé dur dans cette usine.
Un hommage aux travailleurs de l'usine...
Travailler dans une fabrique d'explosifs est souvent synonyme d'accidents et de morts. À Paulilles, la liste chronologique de chaque explosion mortelle et des employé(e)s morts des suites directes ou indirectes de leur métier est affichée dans la salle d'exposition et une plaque commémorative rend hommage à leur mémoire.
On peut y voir des témoignages et vidéos sur la vie de l'usine ainsi que des maquettes.
Un atelier de restauration de barques catalanes, s'est installé dans les murs de l'ancienne usine.
Nous avons passé un certain temps dans ce bâtiment : Une passerelle vous fait entrer dans l'atelier, au-dessus des artisans en plein travail.
Les portes grandes ouvertes laissent voir les squelettes de ces barques anciennes puis tout le processus de restauration, parsemé de morceaux de bois, qui conduit à leur donner une seconde vie.
La richesse de son histoire, la beauté de ses paysages, l'esprit du lieu, font de la plage des Paulilles l'un des sites les plus appréciés du département des Pyrénées Orientales.
Du cap Béar à la charmante plage de Paulilles, bijou de la côt catalane, voilà un itinéraire encore pas trop fréquenté, afin de découvrir de belles criques isolées. Le cadre y est paradisiaque et la vue grandiose sur le sud de la Côte Vermeille.
Nous faisons une petite escale à Port Vendres.
Situé aux portes de l'Espagne, nous découvrons un port naturel typiquement Catalan.
Ne pas manquer l'arrivée des bateaux de pêche et le débarquement des poissons pour la criée.
Tout proche du port, une jolie balade nous attend, avec d'anciennes fortifications.
Anse des tamarins.
Le sentier du littoral grimpe et contourne un fortin : la redoute Bear, (aire de camping car juste à côté).
Monument et esplanade de l'armée d'afrique.
...puis conduit à une ancienne batterie, sur un promontoire : on découvre le fort Mailly,
Des ruines témoignent de la présence du port originel de Port-Vendres. Nous redescendons ensuite vers la zone portuaire de Port-Vendres.
Un lieu Touristique aux paysages splendides, des vignobles d'exception, des criques merveilleuses, rien de tel pour être comblés.
Pour terminer cette escapade, du jour, nous nous arrêtons à Collioure, afin de flâner dans ses belles ruelles colorées et admirer au passage les nombreuses galeries de peintre.
Voir mon article parlant de Collioure, dans ce blog, dans le menu : Midi Pyrénées.
http://photosvillages.canalblog.com/archives/2016/07/31/34138924.html
Sans aucun doute, la Côte vermeille est une halte incontournable qui a su nous émerveiller.
En attendant bonne découverte si vous ne connaissez pas cette magnifique région !
Plan de Port-Vendres :
http://www.port-vendres.com/UserFiles_portv/file/ot_port_vendres_plan_500x420.pdf