Découvrez en photos, pour le plaisir des yeux, le charme, la magie et l'authenticité de la Provence et bien d'autres régions. Chaque lieu a son secret, chaque village son identité, chaque vieille pierre sa légende. C’est à la découverte de la nature et de notre patrimoine exceptionnel, que je vous invite à découvrir des paysages et villages inoubliables, au gré de mes rencontres. Découvrez ces beautés, créées par les mains de l’homme et par la nature, que j’ai photographiées en souvenirs, lors de nos balades. La randonnée et la photo, sont devenues, pour moi, loisirs, plaisirs, et passions, que je suis contente de partager avec vous. Je m’efforce au cours de mes balades de vous emmener dans des lieux connus, d’autres un peu moins ou même parfois insolites. En partageant avec vous mes émotions, j’espère vous donner un jour l’envie d’aller les visiter à votre tour. La vie n’est-elle pas le plus beau des voyages ? Liens sur mes 2 autres blogs, qui pourraient vous intéresser :
Cadrans solaires des Hautes Alpes : de vraies œuvres d'art
Avec 300 jours de soleil par an, le département des Hautes-Alpes possède la plus grande concentration de cadrans solaires de France.
Dans cet article je vous présente les différents cadrans solaires, principalement du Queyras et du Briançonnais, que j'ai pu rencontrer lors de mes différentes randonnées, en ce mois de juin.
On en trouve plus de 1000, dont plus de 400 anciens, peints entre XVIIe et début du XXe siècles.
Ce sont de véritables œuvres d'art de la tradition populaire. Ils ornent certaines façades, il suffit de lever le nez, pour les trouver, et les observer. Ce sont principalement des oeuvres du XIXe de l’italien Giovanni Francesco Zarbula. Bonnes découvertes !




- le grand nombre de jours d'ensoleillement : avec plus de 300 jours de soleil par an, des périodes d'hiver rudes, la célébration du soleil est une évidence. Il rythme les journées et impacte les habitudes
- la proximité du Queyras avec le Piémont Italien, plus spécifiquement des artisans italiens renommés.

A quoi servent les cadrans solaires ?
Les cadrans solaires célèbrent la lumière et le temps. Leurs fonctions sont multiples :
- marquer la mesure du temps tout au long de la journée (le tour qui courre), via les heures de soleil, plus spécifiquement l'évolution des ombres
- exprimer le temps qui passe
- décorer les façades des monuments importants ou des maisons
- rappeler - à destination des jeunes générations - via des devises voire sentences bien construites, les valeurs communes ou de la maisonnée, sa fidélité religieuse ou la précarité de la vie face à l'éternel.
Comment sont réalisés les cadrans solaires ?
Les cadrans solaires du Queyras sont peints, contrairement à ceux d'autres régions, sur chaux fraîche :
- peinture à base de pigments naturels (terre de Sienne, ocres du Lubéron, etc.)
- apposée sur un enduit de chaux fraiche (afin que les couleurs se fixent durablement dans l'enduit) et de sable.
Fonctionnement :
Le soleil illumine le cadran, et via l'aiguille génère une ombre portée sur la graduation, donnant ainsi l'heure. L'art du cadranier est donc de bien définir l'heure du lieu, en fonction de la situation exacte du mur par rapport au soleil.

Suite à leur perte d'intérêt ou d'utilité, beaucoup de cadrans solaires ont disparus. A ceci il faut ajouter les aléas climatiques (avalanche), les catastrophes (incendies) qui touchèrent parfois durement certains villages, et l'exode rural, avec abandon progressif de plusieurs hameaux, notamment à compter de 1911.
Dans les années 80, des passionnés ont re-découverts ces éléments caractéristiques du patrimoine haut-alpin, ont amorcé leur restauration, et obtenu l'inscription des plus majestueux cadrans à l'inventaire des Monuments Historiques, afin de protéger ce patrimoine.
Les devises des cadrans solaires :
Les cadrans solaires sont accompagnés le plus souvent de devises en français, en latin, ou en dialecte occitan :
- choisies par le propriétaire : devise morale, devise philosophique, rappel des valeurs
- mettant en avant des valeurs, croyances communes, ou caractéristiques de la maisonnée
Le plus souvent, les devises célèbrent, sur différents tons (interpéllatif, narquois, humoristique, moralisateur, épicurien,etc.) : la fuite du temps, la mort, le spectre du jugement dernier, la toute puissance de dieu, l'astre solaire...
Sources : https://www.envie-de-queyras.com/
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La vallée de la Clarée : paysages somptueux et nature préservée 💚
Comment ne pas aimer se balader dans une vallée préservée, entre le gazouillement de l'eau, le chant des oiseaux et les villages hors du temps.
Je suis définitivement tombée sous le charme de cette vallée hors du temps !
La vallée de la Clarée, aux portes de Briançon, nous en a mis pleins les yeux, ce printemps ! Au cœur des Hautes-Alpes, à la frontière franco-italienne, cette destination offre plus de 20 000 hectares, de pure nature.
Tout du long de la Clarée, nous trouvons de jolies communes, qui m'ont séduite, comme : Val-des-Prés, Névache et les Alberts. Ces villages authentiques, offrent de grands espaces pour des activités en pleine nature.
Val-des-Prés : Situé à l'entrée de la vallée de la Clarée, à quelques minutes de Briançon - Serre-Chevalier, Val-des-Prés se compose de cinq hameaux tous plus beaux les uns que les autres : La Vachette, le Rosier et le chef lieu, avec le Serre, le Pra Premier, la Draye.
Le joli village de Val-des-Prés s'étage entre 1351 m d'altitude, à La Vachette, jusqu'à 2773 m d'altitude, au pic Lauzin.
Il est aussi bien apprécié pour son patrimoine architectural, que ses paysages naturels. Son domaine nordique et ses randonnées sauvages, sont réputés.
Saviez-vous que c'est à Val-des-Prés, et plus précisement au Pont des Amoureux, à l'entrée de La Vachette que la rivière de la Clarée perd son nom, pour celui de la Durance ?
Val-des-Prés se présente comme un village discret avec un riche patrimoine historique et naturel.
Avec ses églises,
... et ses chapelles classées,
ses cadrans solaires et ses fours à pain.
C'est un lieu idéal pour un séjour en pleine nature, pour contempler, se ressourcer ou partir en randonnée.
Que ce soit le long de la rivière pour des balades en famille, ou à la conquête des alpages et sommets, tout le monde y trouve son compte.
Partir à la découverte du hameau d'alpage du Granon, vous rappellera la vocation agricole de ce village et son histoire relayée par Emilie Carles dans son livre "Une soupe aux herbes sauvages".
Névache :
Ce sublime village, labellisé station village des Alpes du Sud, et composé de 8 hameaux. est resté authentique.
Chacun avec son charme et ses secrets : Plampinet, Roubion, Sallé, Fortville, Le Cros, Ville-Basse et Ville-Haute.
Calme et sérénité règnent au cœur de ce village, où la tradition et la gastronomie sont de mises, avec de nombreux producteurs et restaurants.
L'hiver, on peut y pratiquer le ski de fond (45 km de pistes), de la raquette , ou marche à pied. A éviter pour le ski alpin car il n'y a que 2 pistes.
Rando dans les marais de Névache.
C'est aussi la porte d'entrée de la haute vallée de la Clarée, paradis de la randonnée par excellence.
Les Alberts :
Situés sur la rive droite de la Clarée, ce petit village, perdu au milieu de nulle part, fut un vrai coup de coeur pour moi !
Les Alberts
Il se trouve juste en dessous de Montgenèvre et était à l'origine le dernier point d'arrêt pour les voyageurs qui franchissaient le col. C'est un village de montagne, traditionnel, avec tout le charme, et les paysages à couper le souffle.
Il est exceptionnellement bien placé pour accéder à la vaste gamme d'activités sportives et de loisirs qu'offrent les Hautes-Alpes.
Les Alberts possèdent l'un des plus grands domaines de ski de fond d'Europe (45 km) qui s'étend jusqu'à Nevache.
plan d'eau aux Alberts
À l'écart, donc peu visités, mais de ce fait très calme, il constitue l'un des plus beaux villages de la vallée de la Clarée.
Bien connu pour ses nombreux lacs de montagne, la haute vallée de la Clarée offre également des magnifiques sommets, à plus de 3000 m d'altitude, avec des vues somptueuses.
Il est possible de gravir l'un des plus beaux et accessibles sommets des Hautes-Alpes : Le Mont Thabor.
Mont Thabor
Afin de découvrir le petit patrimoine Névachais, il faut venir déambuler de hameau en hameau,
Village de la Vachette
... en bord de rivière ou au coeur des villages préservés. Venir au coucher du soleil, lorsque les montagnes se parent de sublimes couleurs orangées. Un véritable petit coin de Paradis, avec une Nature dans ce qu'elle a de plus beau ! 🍀
En toutes saisons, la vallée de la Clarée permet de vivre des expériences inédites ! L'on resterait bien des heures à prolonger ces instants là 💫 histoire de rêver encore un peu... 💛 histoire de chasser les coups de blues.
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paysages somptueux et une nature préservée
Le jardin alpin du Lautaret !
Je tenais aujourd'hui à vous faire profiter d'un beau parc dans les Hautes Alpes : le jardin alpin du Lautaret. Ce jardin est implanté dans le cadre grandiose du col du Lautaret.
L’un des plus anciens en Europe, il combine, depuis plus d’un siècle, accueil du public, et recherche sur les plantes alpines, ainsi que leurs adaptations aux conditions extrêmes de la haute altitude.

Dans le cadre privilégié des glaciers de la Meije, il est situé au col du même nom, à 2057 m d'altitude, et a été créé en 1899 par le botaniste Jean-Paul Lachmann. Il dépend de l’Université de Grenoble, ainsi que du CNRS.

« Il faut savoir que ce jardin n’a pas toujours été là. Il était initialement en bordure de la route. En 1919 fut construite la route du col du Galibier dont le tracé passait au milieu du jardin. Il a donc été déplacé ici, à 2.100 m d’altitude, en ajoutant le chalet Mirande dans lequel logent les stagiaires et les permanents », raconte un étudiant.
Depuis se sont ajoutés le chalet-laboratoire qui reçoit des chercheurs du monde entier, et la Galerie de l’alpe, destinée à accueillir le public.
Col du Lautaret 2057 m
Au croisement des Alpes du nord et du sud, la diversité climatique et géologique a favorisé une grande biodiversité naturelle, avec près de 2000 espèces de plantes, de haute montagne, venues du monde entier.
Les pelouses naturelles qui abritent le Jardin sont en elles-mêmes un « jardin naturel », rempli de fleurs sauvages (anémones, trolles, narcisses, campanules, etc.).

La Meije (3.987 m) vue depuis le Jardin alpin du Lautaret
Le jardin, aux couleurs flamboyantes, et aux formes adaptées à leurs rudes conditions de vie, est organisé par type de milieux et par régions du monde.
Sur deux hectares d’aménagements paysagers, nous avons effectué un véritable voyage à travers les massifs montagneux de la planète (Alpes, Pyrénées, Caucase, Balkans, Atlas, Sierra Nevada, Himalaya, Andes, Japon, Sibérie, etc.).
L’étiquetage est très bien fait. De petits massifs colorés, des sentiers bordés de rocailles s’accrochent au terrain légèrement pentu.
Et partout des fleurs de toutes couleurs dégagent une belle harmonie.
Edelweiss nains de l’Himalaya.
Je ne pourrais pas vous présenter toutes les magnifiques plantes que nous avons découvertes.
Ce n'est qu'un petit nombre de ce que nous pouvons rencontrer lors de nos balades dans les Alpes, et tant d’autres, inaccessibles, dans les montagnes du monde entier.

C’est une chance de pouvoir les admirer ici.


Notre cheminement continue dans les allées du Jardin, elles suivent la topographie du lieu. Nous passerons devant une ancienne carrière de tufs.
Ancienne carrière de tuf du Lautaret, dans le jardin alpin.
Cette tuffière aurait servi à construire l'église de Villar d'Arène.
Eglise de Villar d'Arène en tuf, provenant du jardin alpin du Lautaret.
Les rocailles très minérales accueillent les plantes de petites tailles, armées pour supporter les conditions de vie particulièrement difficiles de l’étage alpin (au delà de 2000 m), leur habitat naturel.
De petits coussinets serrés, piquetés de fleurs aux couleurs vives retiennent l’humidité en été, et protègent du froid en hiver.

Le jardin est parcouru par de petits ruisseaux, qu’on traverse sur des ponts de bois, ainsi que des observatoires, qui nous permettent d'admirer la vue d'ensemble du jardin alpin.

Des massifs plus denses réservent, aussi, de belles surprises.
Des Ruisseaux drainent les zones humides du jardin et alimentent un petit lac, aménagé pour une « pause-contemplation » des montagnes alentours, dont ….la Meije...
L'une des originalités de ce lieu est l'organisation de visites guidées, par les étudiants de l'université Joseph Fourier à Grenoble, dont dépend le jardin. En 1h30 environ, vous en saurez plus sur le jardin, son histoire et son environnement alpin, les étonnantes adaptations des plantes alpines, etc.
Informations pratiques :
Jardin botanique alpin du Lautaret
Col du Lautaret
05480 Villar d'Arène
Tél. : 04 92 24 41 62 (été)
sajf-resajardin@univ-grenoble-alpes.fr
Horaires d’ouverture : du premier week-end de juin au premier week-end de septembre, de 10h à 18h. L’accès du jardin est interdit à nos amis canins.
Tarifs : tarif normal 8 €, tarif réduit 5 €, gratuité moins de 12 ans.
Pour en savoir plus :
Découvrez dans un écrin incroyable, 2 000 espèces de plantes d'altitude, présentées par origine géographique, milieux de vie, classification botanique et propriétés médicinales, toxiques ou alimentaires. Chaque pas vous mène à un nouveau continent, dans un tour du monde botanique et onirique.
https://www.jardindulautaret.com
Voilà se termine pour aujourd'hui notre balade fraîcheur, et une pensée à tous ceux qui souffrent actuellement de la canicule, en espérant que les températures vont redescendre un peu ces prochains jours.

Bon week-end à tous et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir !
La vallée de la Cèze : et ses paysages grandioses
Située dans le nord du département du Gard, la vallée de la Cèze est un petit coin de paradis pour les amateurs de tourisme vert.
Paysages grandioses, villages pittoresques et activités sportives sont les atouts de cette région.

La vallée de la Cèze regorge de jolis villages authentiques. Quatre d’entre eux ont le label « Plus beaux villages de France » : Montclus, Aiguèze qui surplombe l’Ardèche, et La Roque sur Cèze, Lussan dont je vous ai parlé dans un précédent article :
On quitte la Drôme provençale pour partir, aujourd'hui, dans un beau village du Gard, que nous avons eu la chance de visiter l'hiver dernier : Lussan. Cette petite commune de 500 âmes, se trouve au centre d'un triangle entre Bagnols sur Cèze, Uzès et Alès.
http://photosvillages.canalblog.com

La Roque sur Cèze est sans conteste le plus célèbre (il fera l'objet d'un prochain billet). Village perché constitué de jolies maisons en pierre typiquement provençales, il surplombe la vallée de la Cèze.

Au cœur de la Vallée de la Cèze, Goudargues est un oasis de fraicheur, de tranquillité et de calme.

Le canal « La Fontaine » ombragé de platanes séculaires est le cœur du village, c’est un endroit très agréable où déambuler, se détendre, et s’arrêter à une des nombreuses terrasses de café, pour déjeuner ou dîner dans un des nombreux restaurants qui le bordent.

Le charme de l’endroit vaut à Goudargues d'être surnommé avec un peu d'emphase la « Petite Venise Gardoise ». Ce village qui a su garder tout son charme d’antan possède de nombreux restaurants et boutiques.

L’eau du canal la Fontaine provient d’une résurgence vauclusienne, au débit et à la température constante toute l’année. L'eau s'inflitre dans les fissures et les avens du plateau carstique qui borde la rive droite de la Cèze.

Le canal fournissait auparavant de l'énergie hydraulique au moulin à huile, et de l'électricité à quelques maisons du village.
Joli lavoir de Goudargues
A l’époque romaine, un oppidum dominait la vallée au dessus du village actuel où une importante villa était établie.

Elle a disparue, mais son nom "Gordanicus" a traversé le temps et il est vraisemblablement l'origine du nom du village.

L’église de Goudargues est d’une grandeur surprenante, c'est une abbatiale, témoin bien conservé d’une importante abbaye bâtie au 12ème siècle. Elle connue les vicissitudes de l’histoire : les bandes de routiers, au 14e s., les guerres de religion au 16e s., la révolte des Camisards au 18e s., et la Révolution.

Elle fut restauré au 19ème siècle après qu'un incendie ait détruit une partie du toit. La belle salle capitulaire où les moines se réunissaient pour manger, accueille annuellement des expositions de peintres et sculpteurs locaux.
Et vous connaissez vous la vallée de la Cèze, pourquoi pas à découvrir lors de prochaines vacances ?

Décos en bois flotté (suite)
Le bois flotté est un matériau naturel et écologique qui peut être intégré à votre décoration intérieure. Il peut être utilisé pour créer des meubles, des objets décoratifs ou même des sculptures. Il est facile à travailler, et peut être teinté, ou peint, pour s’adapter à votre décoration intérieure.
Lampe à sel
Au grès de mes balades, je ramasse des morceaux de bois dans les rivières, au bord de la mer, qui m'inspirent.
Je les transforme en objets de décoration : lampes, vases, miroirs, tableaux, cache-pot, arbre à chat, et bien d'autres objets...
Mon arbre à chat en bois flotté, et bambous.
Je vous présente dans ce petit billet mes dernières créations en bois flotté.
Lampe d'appoint bois et céramique
Je vous avais montré quelques unes de mes créations dans ce précédent article :
C'est un matériau facile à transformer : lampe, miroir, porte-manteaux, mobiles, avec un peu d'imagination, tout est possible avec le bois flotté ! Le bois flotté permet également de fabriquer des pièces uniques, des objets déco pour votre maison qui sauront réchauffer une pièce et lui donner ce petit truc en plus !
http://photosvillages.canalblog.com
Le bois flotté est un bois travaillé par l'eau salée, le temps, les vagues. Nous avons la chance en France de disposer d’une grande façade atlantique et méditerranéenne.
Lampe à sel en bois flotté
Toutes ces plages, comme certaines rivières, regorgent de bois flotté. L’avantage de trouver son propre bois flotté sur la plage c’est que cela ne coutera que du temps, et de la sueur.
Bois flotté et galets peints
C’est aussi un excellent moyen de passer quelques heures saines à l’extérieur, soit seul, soit avec votre famille ou vos amis. Et en plus cela permet de s'oxygéner et faire de l’exercice.
Vase avec fleurs séchées et bois flotté
Le meilleur moment pour trouver du bois flotté sur la plage est tôt le matin ou en fin d’après-midi, après une tempête, ou à marée basse.
Lampe serpent, bois et métal
Une fois votre bois flotté ramassé il ne vous restera plus qu’à le nettoyer.
Support pour succulents
Savoir où trouver du bois flotté, ainsi qu’une imagination débordante, vous permettra de créer ces belles et intéressantes pièces d’art pour votre maison.
Rien de surprenant à ce que les objets faits en bois flotté rappellent l'univers marin comme ces tableaux, en bois flotté, que j'ai customisés, représentant la Bretagne :
En rentrant de vacances, vous avez peut-être ramené quelques galets à personnaliser... Aujourd'hui je vous propose quelques une de mes créations, faites récemment, pour ceux ou celles que cela inspirerait ! Voici quelques idées de customisation à base de peinture, feutres, collage, pour petits et grands.
http://photosvillages.canalblog.com
Si cet article vous a inspiré, merci de me donner votre avis, un petit mot est toujours encourageant ! Partant ce weekend, quelques jours à la montagne, je serais moins présente sur mon blog, mais c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lirai vos commentaires. Bonne fin de semaine à tous !
Barjac : "Village de Caractère" du Gard
Je vous emmène, aujourd'hui, pour une balade pittoresque, dans les ruelles d'un de ces petits joyaux gardois : Barjac. Cette petite cité se niche entre les gorges de l'Ardèche et celles de la Cèze, aux portes des Cévennes.
Ses paysages aux airs de Toscane, associés à la garrigue sauvage, lui confèrent un décor somptueux !
Commune de 1 500 âmes, elle est labellisé "Village de Caractère".
Ce label distingue les communes de moins de 2 000 habitants, au charme parfois méconnu, et regorgeant de richesses patrimoniales, et culturelles.
Les collectivités ont fait de gros efforts pour effectuer un travail de sensibilisation du public, autour de circuits de découverte.
L’histoire, le patrimoine, les traditions, on les met en valeur, tout en les entremêlant avec des activités culturelles et festives tout au long de l’année.
Alternativement protestante et catholique, Barjac fut la dernière étape de Louis XIII sur la route de la Paix d'Alès.
Le passé, riche d'histoire, de solidarités villageoises, tirées de l'agriculture, des mines, et de la soie, a forgé une mentalité proche de la terre, authentique, conviviale, et paisible, où le partage et la qualité de la vie sont rois.
Dès le 13e siècle, situé entre Vivarais et Languedoc, Barjac est à la croisée de routes commerciales majeures.
Belle porte en trompe l'oeil
La tradition se perpétue de nos jours, avec les deux Foires aux Antiquités, et à la Brocante réputées, à Pâques et autour du 15 août.
Le château a été ensuite propriété des autorités ecclésiastiques, puis racheté en 1982 par la municipalité, qui, après de longs travaux, y a intégré ses locaux en 2008.
Restauré, et datant du début du XVIIe siècle, il est devenu le pivot de la vie culturelle du village, accueillant mairie, cinéma, bibliothèque, salles d'activités, expositions et lieu de spectacles.
Un circuit permet de découvrir : la "Tour Renaissance", la Porte Basse, la chapelle des Capucins, les hôtels particuliers et leurs tours, la place du marché ombragée de platanes, la Porte Haute et la Grand'Rue, l'église St Laurent, l'esplanade et la fontaine, les halles, et bien d'autres trésors encore ...
Eglise St Laurent


Gravières de Puy Ste Réparade : nouveau lieu de vie en Durance
Je vais vous faire découvrir aujourd'hui un site étonnant : les gravières de Puy Ste Réparade. C'est un chapelet de plans d’eau, le long de la Durance, formé à l’époque des extractions massives de granulats dans le lit mineur de la Durance, il constitue aujourd’hui une zone humide majeure pour la biodiversité.
En 2017 des travaux de réhabilitation du site des gravières situé sur la commune du Puy-Sainte-Réparade (13), ont été menés, avec le soutien de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, du département des Bouches-du-Rhône, et de la ville du PuySainte-Réparade.
Les enjeux de cette opération ont été multiples : dépolluer le site et le débarrasser des dépôts sauvages de déchets qui perduraient depuis de nombreuses années (carcasses de voitures, hydrocarbures, décharge naturelle…) et reconquérir les espaces dégradés par des années d’exploitations des gravières.
Le but était de faire (re)découvrir au grand public les bords de la Durance, sa biodiversité et la majesté de ces paysages. C'est devenu un lieu d’activité et de loisirs ouvert à tous.
1ère gravière : Nous démarrons notre balade par la piste de la digue de Vauclaire.
D’un côté la Durance, de l’autre des arbres et buissons bordant la rive ;
Au nord, le territoire de Pertuis ; les roseaux ont colonisé la première gravière.
Nous y avons vu des poules d'eau, des canards, et des cygnes.
La haute digue des bergers sur la gauche, interdite d’accès, était autrefois empruntée par les bergers transhumants venant d’Arles. Ils passaient devant le château médiéval de Janson, par cette digue rejoignaient les bords de la Durance, puis se dirigeaient vers Meyrargues.
Parfois des petits barrages sont aménagés sur la rivière pour permettre une meilleure oxygénation de l’eau : ils sont censés attirer la truite, le cingle plongeur au printemps.
Un panneau vigilance crues avertit qu’il ne faut pas rester dans cette zone dès le niveau jaune. Deux gabions barrent le passage pour que les voitures ne puissent arriver par l’aval (mais elles le peuvent par l’amont).
Deuxième gravière : il a pour objet la réalisation, et l’utilisation, de maquettes de bateaux radiocommandées.
Un ponton en arc permet aux amateurs de modélisme de mettre leur bateau à l’eau. Un sentier aménagé dit ‘du bord de l’étang’, en fait le tour.
Nous n’hésitons pas : passerelle de bois, sentier de terre sous les arbres, c’est bien agréable.
Deux possibilités ensuite : l’escalier qui se prolonge par un chemin classique ou le passage sur des blocs de béton qu’il faut enjamber au-dessus du vide.
Rien de difficile mais il faut veiller à garder le même pas pour ne pas tomber entre deux plots ! La piste passe au milieu des peupliers et des frênes.
Malheureusement, régulièrement le site des gravières est dégradé, avec des dépôts sauvages. La commune a même envisagé d’installer une vidéosurveillance. (Sources Randomania.fr)
Merci de m'avoir suivi dans cette belle balade, bon jeudi d'Ascension.
Rochegude : un véritable labyrinthe de pierre
Je tenais à vous faire découvrir le petit village de Rochegude, dans le nord du Gard, à celles et ceux passant dans la région, et désireux de visiter des sites pittoresques.
Avec ses 200 habitants, je suis tombée sous le charme de Rochegude.
Je vous invite donc à me suivre dans le labyrinthe de pierre, de ce village médiéval.
C'est un charmant village, qui occupe une situation privilégiée sur la rive droite de la Cèze.
Un petit arrêt au "Pont noyé" à Rochegude, s'impose. C'est un pont submersible, à la ligne curieusement incurvée, longtemps le seul lieu de passage entre les deux rives de la commune.
Pont romain de Rochegude
La commune fait partie du canton de Barjac, et est composée de maisons étagèes.
Rochegude vient du mot occitan Rocaguda (le rocher aiguë), car les maisons de pierre, construites sur une colline escarpée, s'élèvent en gradins, jusqu'aux vestiges des ruines de l'ancien château fort du 11 ème siècle.
En partie en ruine, il est pourtant habité, et conserve les vestiges d’un mur d’enceinte, un mur crénelé et une grosse tour, qui a sans doute donné son nom au village.
Nous parcourons les ruelles pentues, contemplons les hauts murs des maisons de pierre, à l’aspect plutôt cévenol. La restauration est parfaite, fleurs et plantes réchauffent la pierre dorée, les passages et les escaliers.
Les maisons de pierre calcaire, sont imbriquées les unes dans les autres, reliées par des arches, des voûtes, des ruelles, des calades étroites et sinueuses formant comme un labyrinthe de pierre.
Les rues » t’encroche » et « t’empougne » témoignent de leur étroitesse ou de leur risque.
Il fut un temps où les maisons étaient en ruines, et où on pouvait acheter une rue entière, et créer une propriété qui regroupait jadis 5 ou 6 maisons !
Nous atteignons, ensuite, l'église du village. Sobre, elle fut un temps le Temple, quand le village était presque entièrement protestant et redevint église avec adjonction de chapelles latérales et rehaussement du toit. C'est aujourd’hui une salle d’expositions, avec des œuvres d’artistes.
La difficulté d'accès aux maisons, avec des charges lourdes, a trouvé sa solution, par l'installation de monte-charges.
Evitez, par contre de visiter ce pittoresque, et charmant village un jour de canicule, car il y a peu d'ombre...
Après avoir connu une histoire relativement paisible au fil des siècles, la commune est devenue l'un des sites touristiques incontournables de la région, pour des visiteurs qui apprécient ce havre de paix, riche en paysages préservés, et authentiques.
En 2002, l'inondation de la rivière de la Cèze, a englouti tout le bas du village, des repères en témoignent. Cette année là restera longtemps gravée dans nos mémoires.é
Rochegude est un véritable paradis pour ceux qui souhaitent profiter de leurs vacances pour s'initier à différentes activités sportives, de plein air, sur les rives de la Cèze, comme : la baignade, la pêche, le canoë kayak...
Un réseau de pistes forestières, et de chemins ruraux favorisent les balades à pieds, à cheval et à VTT. Ci-dessous le parcours du chemin des camisards.
Sur les traces des Camisards
A quelques kilomètres au nord de Rochegude, nous découvrons des mines d'asphalte. Ces mines se situent à de Saint-Jean-de-Maruejols-et-Avéjan, à proximité de la route de Barjac (D.979). L'asphalte est une roche sédimentaire, généralement calcaire, imprégnée de bitume (hydrocarbures), qui s'est formé sous l'effet de la compression de ces deux matériaux.
Les constructions se situent entre 123 et 149 mètres d’altitude. Sur ce site, l’exploitation de l’asphalte a débuté en 1859 et c’est en 2008 que le site a été définitivement abandonné.
Tout autour, l’aspect particulier du type de roche affleurant, attire le regard.
Ce fut une balade très riche en découvertes et sensations, liant promenade et patrimoine. J'espère vous faire connaître encore d'autres endroits de cette contrée, sur des jolis petits coins ignorés, ou peu connus...
A très bientôt, et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir !
Lussan : un navire de pierre, dominant la garrigue
On quitte la Drôme provençale pour partir, aujourd'hui, dans un beau village du Gard, que nous avons eu la chance de visiter l'hiver dernier : Lussan.
Cette petite commune de 500 âmes, se trouve au centre d’un triangle entre Bagnols sur Cèze, Uzès et Alès.
Une petite balade dans les ruelles pittoresques de ce petit joyau, ça vous dit ? Impossible de ne pas remarquer le village lorsque la route s'en approche.
Perché sur un piton rocheux, une cinquantaine de mètres au-dessus de la plaine fertile, le village est entouré de remparts, qui le rendait imprenable. Immobile telle une sentinelle, il surveille toute la contrée environnante.
Ici le paysage est splendide : champs de lavandin, bois et garrigues, parsemé de hameaux, avec la vallée de la Cèze au nord, et le sommet du Mont Ventoux, qui émerge au dessus des collines à l'est.
Photo aérienne internet
Avec son charme typiquement provençal, son patrimoine, son artisanat, son site naturel d’exception, Lussan a tout pour plaire. L’un des "Plus Beaux Villages de France", "Village et cité de caractère", et "Villages fleuris", les labels ne manquent pas.
Dès notre arrivée, vous sommes frappés par la beauté du Château, de Lussan, à l'aspect médiéval.
Il a été construit à la fin du XVe siècle, et remanié au XIXe avec l'ajout d’un campanile, avec horloge.
Château-mairie
De nos jours il abrite la mairie. Tout au long de l’année, des expositions sont visibles à l’intérieur de l’édifice.
château-mairie
Deux autres châteaux furent construits au Moyen-Âge, aux alentours de Lussan, dont le château de Fan, dont je vous parlerai plus bas.
Chateau de Fan
Lussan est un village protestant, ses habitants ont souffert des guerres de camisards après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. Le temple fut reconstruit au début du 19ème siècle.
Le village aux vieilles maisons de pierre est aujourd'hui bien calme et paisible. Lussan fut pourtant un centre de production de soie au 19ème siècle : il existait trois filatures dans le village qui comptait 1600 habitant.
La déambulation nous mène au cœur du village emprunte des ruelles étroites. Nous pénétrons dans un dédale de patrimoine historique exceptionnel, avec de belles devantures fleuries, et de portes colorées.
Nous passons ensuite devant la fontasse, un édifice en balancier, qui permettait d’alimenter en eau les abreuvoirs pour le bétail du village.
Aujourd’hui, Lussan n’a rien perdu de son charme. Et c’est sans compter sur le superbe panorama, en haut des fortifications, qui s’étend à perte de vue autour du village !
Vous pourrez apprécier au loin les Cévennes, les monts d’Ardèche et le Mont Ventoux.
Parc de sculptures de Fan :
Nous explorerons ensuite, le Parc de sculptures, tout proche du château de Fan. Un projet d'alliance entre l'homme et la matière.
Le château de Fan était, autrefois, la résidence de la famille Gide. Il fut acheté par Théophile Gide, l'arrière grand père de l'écrivain André Gide, prix Nobel de littérature en 1947. Le château acquis par la commune en 1920, fut une gendarmerie jusqu'en 1980. Ensuite les gendarmes sont transférés à Audabiac. Un gardiennage communal est assuré, mais les bâtiments sont peu entretenus. En 2008, le bâtiment a été mis en vente, puis acheté pour réaliser des appartements. Le vieux château commence une nouvelle vie.
La voiture d'André Gide
Le bâtiment, avec ses quatre tours d'angle, et ses murs en pierres bien appareillées, étant privé, il n'est pas possible de le visiter. Par contre il est possible de visiter le parc de sculptures de Fan, de l'autre côté de la route.
Dans ce coin de garrigue, à la lisière d'un village, à travers les broussailles, une terre sauvage se laisse découvrir, au milieu des troncs noirs des chênes verts, aux formes insensées…
Nous prenons le temps de flâner dans cet écrin de verdure, où l’on doit si bien sentir, lors des chaleurs estivales.
Ici nous découvrons de nombreuses sculptures, et autres œuvres artistiques.
Il y a tant à voir dans le Parc de Fan que l’on ne sait plus vraiment où donner de la tête !
Nous passons à côté des deux fresques de street-art. La plus impressionnante d’entre elle : l’Aigle de Bonelli. Elle se trouve sur le mur de l’ancienne coopérative de Lussan. Animal emblématique du territoire, il fait partie des espèces à protéger, à l’instar du Castor d’Europe ou de l’Ophrys bécasse.
Le visage d’André Gide, prix Nobel de la littérature en 1947 rappelle également la présence de sa famille, propriétaire du château de Fan, jusque dans les années 1920.
Visage d'André Gide
Ce fut l’occasion parfaite de partir à la découverte d’artistes et artisans d’art qui façonnent le paysage lussanais. Une belle façon de découvrir le village hors des sentiers battus ! A recommander pour tous les amateurs de trésors cachés.
Nous avons voulu constater de nos propres yeux le charme de cette petite cité médiévale, que je vous invite à venir découvrir ! Ce petit village médiéval, qui fut notre vrai coup de coeur, porte déjà en lui les accents du Sud !
Pierrelongue et son incontournable piton rocheux
Poursuivons notre périple dans la Drôme Provençale, autour du géant de Provence, le mont Ventoux. Aujourd'hui, je vais vous faire découvrir l'étonnant petit village de Pierrelongue.

La première vision que nous avons du village est sa surprenante église, vertigineusement perchée sur son rocher au centre du village.

Datant du XIXe siècle, Notre Dame de la Consolation fut construite sur une aiguille rocheuse.

C'est la grande curiosité du village, lui donnant son aspect inhabituel, d'autant plus que, dans la roche, on a disposé plusieurs statues de pierre assez énigmatiques.

D'origine médiéval, le village de Pierrelongue doit son nom au piton rocheux, autour duquel était installé autrefois un château fort.
Détruit en 1789, lors de la Révolution, le castrum médiéval fut au 19ème siècle, remplacé par une église, que l’on voit de loin se dresser vers le ciel.

La chapelle de Pierrelongue a été construite sur les ruines d'un vieux donjon, et d'une chapelle construite en 1428 par le Seigneur Adhémar, Seigneur de Montélimar et dédiée à Saint Joseph.
En 1864, le curé de Pierrelongue entreprit de construire sur les ruines de ce donjon une chapelle. Pour ce faire, il écrivit au monde entier pour avoir des dons !

Les travaux commencèrent en 1896 et furent terminés en 1906.
En 1907, la vierge, offerte par la duchesse d'Uzès fut mise en place. L'église abrite, de nos jours un musée d'art sacré.



Venez visiter ce petit village tranquille, loin de l'agitation urbaine, rien que pour profiter de la douceur de vivre de la Provence.
Couleurs d’automne dans les Alpilles
Quelque soit la saison, le Parc Naturel Régional des Alpilles apporte toujours sont lot de surprises. Au printemps, les coquelicots teintent de rouge la plupart des champs.

A l’automne, c’est au tour des vignes de prendre une belle couleur orangée. C'est la période idéale pour un road-trip magique, et coloré, 🚗 et pour s'extasier devant les paysages aux couleurs flamboyantes, et étincelantes ! 🧡❤️
Ayant eu l’occasion de me rendre en novembre dernier, dans les Alpilles, dans les Bouches du Rhône, je me suis rendue compte que je n'avais pas fait encore de petit billet, sur cette région que j'aime tant !

Les paysages sont surtout colorés par les vignes, qui prennent à l'automne à chaque fois de belles couleurs jaunes, orangées.

Les endroits explorés allaient en fait se révéler assez similaires à ceux parcourus, aux autres saisons, tout en produisant des photos bien différentes.

Les vignobles et leurs couleurs dorées éphémères se mélangent à merveille dans ce lieu paradisiaque des Alpilles 🌲

Selon leurs cépages, et vignobles, les vignes commencent à perdre leurs feuilles, 🍂laissant apparaître quelques grappes non cueillies.
Les vignes offrent les plus belles touches de couleurs automnales de la Provence.

On ne peut que s’émerveiller devant ce spectacle fabuleux que nous réserve la nature ! 🍂🍁
La lumière de fin de journée venait renforcer les teintes des vignobles, allant du jaune d’or au rouge vermillon.
Voilà j'espère que ce petit billet coloré vous aura plu, même s'il vous faudra attendre encore quelques mois avant de pouvoir admirer ces belles couleurs.
” L’automne est un second printemps où chaque feuille est une fleur.”🍁
Albert Camus
Bon dimanche à tous, et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir ! 😉
Etang de Vigueirat en Camargue
Je vous emmène, aujourd'hui, découvrir la réserve naturelle les marais du Vigueirat en Camargue, que nous avions visité à l'automne dernier. En triant mes photos, je suis retombée sur ces quelques clichés, je tenais à vous en faire profiter.
C'est un site naturel protégé, de 1 200 hectares, à la jonction de 2 écosystèmes remarquables : le delta du Rhône et la plaine steppique de la Crau.
Toute l’année, les Marais du Vigueirat se découvrent en visite (avec participation) sur les sentiers de l’Etourneau (parcours sur pilotis pour les familles),
... dont le sentier des cabanes (500 mètres).
Le sentier de la Palunette : 2.8 Km, mais le sentier n’est pas en totalité accessible. Cependant ce sentier vous permettra d'accéder à 2 observatoires (en aller/retour),
... et le sentier Ethnobotanique (850 mètres).
Le sentier des Cabanes permet la découverte de la nature grâce à 8 cabanes ludiques, interactives et pédagogiques.
Le patrimoine naturel des Marais du Vigueirat est reconnu à l’échelle nationale et internationale, bénéficiant notamment d’un classement en Réserve Naturelle Nationale, et constitue une zone centrale de la Réserve de Biosphère de Camargue.
Une grande diversité floristique, et faunistique est présente dans les Marais :
Ils sont composés de sansouires (étendue naturelle plane à végétation basse située à proximité du bord de mer, inondée par les eaux salées), étangs, scirpaies (plantes de sols généralement humides ou détrempés) et roselières (zone humide en bordure de lacs, d'étangs, de marais).
Ce sont des milieux naturels, caractéristiques des écosystèmes et biocénoses du delta du Rhône. Ils abritent de nombreux oiseaux d'eau et des plantes endémiques et protégées.
Plus de 2 000 espèces animales et végétales y sont recensées, dont 300 espèces d’oiseaux, et jusqu’à 35 000 canards en hiver.
On y trouve 5 élevages de taureaux, et chevaux de race Camarguaise.
Possibilité de faire des balades à cheval. C'est un excellent moyen de découvrir, en petits groupes, les paysages sauvages de la Camargue.
Aux Marais du Vigueirat, il ne s’agit pas d’une simple promenade, mais d’une véritable visite guidée, où de nombreuses explications vous sont données, sur la faune, et la flore, et la gestion des milieux naturels.
Au rythme de nos petits chevaux blancs et au son du chant des oiseaux, vous traverserez différents clos de pâturage, à la rencontre des troupeaux de juments, avec leurs poulains,
...et d’un élevage de taureaux, de race Morucha, unique en France.
Ce qu’il faut savoir avant de partir :
- Le sentier est partiellement ombragé, et très praticable sur sa totalité. Cependant pensez à vous hydrater, et à prendre de quoi vous protéger des nombreux moustiques.
- Possibilité de stationner sur le site
- Les sentiers sont accessibles et ouverts toute l’année
- Pensez à prendre : Appareil photo, et jumelles (également en location à l’accueil)
- Buvette et restauration légère sur place, d'avril à fin septembre, de 11h00 à 16h00
- Sanitaires accessibles
- Boutique : ouverte du 15 janvier au 30 novembre, de 09h30 à 17h30
- Aires de pique-nique et parking gratuit
- Chiens non acceptés dans la réserve, mais possibilité de chenil à disposition gratuitement.
L’ensemble des sentiers de l’Etourneau sont accessibles aux tarifs suivants : 6 € par adulte et 3 € par enfant.
Adresse : Les Marais du Vigueirat - 13104 - Mas Thibert - Tél : 04.90.98.70.91
Merci infiniment pour votre fidélité, et pour votre gentillesse pour tous vos commentaires, qui me font grand plaisir ! Bon week-end @ tous. 💚
Nyons : un lieu enchanteur !
Aujourd'hui je vous emmène direction la Drôme Provençale, une région que j'aime beaucoup, pour visiter Nyons, une belle ville, digne d’un décor de carte postale !
Cette petite cité, aux couleurs de la lavande, oliviers, et vignobles, est entourée d’un patrimoine étonnant.
Mais Nyons a également les pieds dans l’eau. La nature ici est très présente, également, car la ville baigne dans des eaux bleues turquoise, un véritable bonheur !
Au début de l’été, pleins de coins sympas à découvrir, pour profiter de la rivière, ainsi que de très jolies randonnées, pour s’extasier sur les magnifiques paysages.
Nyons bénéficie d’un micro-climat, recherché, grâce au vent du nord-est, qui souffle uniquement le matin, et rafraîchit l’atmosphère (très appréciable en été). Et l’après-midi il n’y a plus de vent, plus rien ! Pas mal quand on sait qu’à peine à 10 kilomètres de là, la vallée du Rhône est balayée par un terrible Mistral, qui en décoiffe plus d’un, lorsqu’il souffle durant des journées entières.
Le centre historique se fait en un peu moins de 2h et si vous le souhaitez, vous pouvez vous procurer un plan à l’office de tourisme. Nichée à flan de montagne, il faut tout de même avoir les mollets solides pour crapahuter dans le village.
Son patrimoine est intéressant, car l’on y retrouve des vestiges du Moyen-âge, de la Renaissance, ainsi que des traces celtes.
Les rues des déportés, et de la résistance forment une seule rue, où l'on trouve tous les commerces, et restaurants. Elle est donc assez bondée en été. En s'y promenant on remarque tout de suite l’architecture typique des villages de Provence.
L’église St Vincent, quand à elle, date de 1614, mais fut détruite 3 fois au cours des siècles. C’est un peu la fierté de la ville, car elle abrite des trésors précieux.
Entre autre, le Mausolée de l’héroïne Philis de la Charce (considérée comme la Jeanne d’Arc du Dauphiné pour avoir fait face aux pillards, envoyés par le Duc de Savoie, pour faire payer la contribution), un autel en bois sculpté, et un beau tableau de la Nativité de Ribera.
Rue & place du Calvaire : Une belle rue pavée en galet qui monte dans les hauteurs de la ville. Avoir la bonne idée de le faire après manger à 14h, en plein cagnard, je peux dire que la rue portait bien son nom ! Mis à part ça il s’agit d’une belle rue, et place, avec de beaux volets bleus, et son air médiéval. Cette petite montée vaut largement sa récompense car l’on arrive à l’un des monuments les plus emblématiques de la ville : la Tour Randonne !
Tour Randonne ou encore chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, est une petite merveille qui surplombe la ville. Mesurant 8 m de côté pour 10 m de hauteur, avec des murs épais de 2 m, elle surplombe la ville. Elle fut construite en 1280, sur une colline de calcaire gréseux. De là vous aurez droit à un très beau panorama de la ville !
Construite à l'époque médiévale, elle faisait office de Donjon, ou prison militaire, à l'époque. C'était le symbole de puissance des barons de Montauban. Puis en 1862 le curé de Nyons fit ajouter une pyramide de 3 étages, composée d’arcades. Je trouve que c’est le plus beau monument de la ville, un incontournable quand on visite Nyons !
Rue des Grands Forts & Château Vieux : Il s’agit en réalité d’un ancien chemin de ronde bordé d’arcades, de passages voûtés, qui mène jusqu’à l’ancien château féodal.
Il fut construit à l’extrême sud du quartier des forts, pour protéger la ville. Malgré sa récente restauration, se dresse toujours son imposante façade, avec ses tours massives, dominées par un donjon démantelé.
Le Pont Roman : On quitte le centre médiéval pour se diriger de l’autre côté de la ville qui, avec la belle rivière de l'Eygues, est plus paradisiaque. Un lieu enchanteur, idéal pour la baignade, et les pique-niques, à la belle saison.
Il fut inauguré en 1409 par l’évêque de Vaison-la-Romaine. D’un style roman, on y trouve une arche unique en ogive, de 43 m de long, et d’une hauteur de 18 m. Un pont impressionnant qui surplombe les deux rives de l’Eygues. Entre son architecture, et la clarté de l’eau, le cadre est idyllique.
Pays de l'huile d'olive : Nyons est au cœur du pays de l'huile d'olive. Plusieurs moulins permettent de déguster, et d'acheter des olives, et de l'huile d'olive. En effet, son huile d'olive est considérée comme parmi les meilleures en France, avec son appellation contrôlée. Nyons fait partie aussi des 75 "Sites Remarquable du Goût". Il y a plusieurs balades, qui commencent dans le centre de Nyons, y compris le "Sentier de l'Olivier", qui vous permettent de découvrir les oliveraies.
Pour conclure :
Je conseille de visiter la ville hors été, afin d’éviter le monde, mais surtout la chaleur qui est étouffante. A ne pas manquer les 2 beaux marché du jeudi, et du dimanche. On y trouve des produits de terroirs, divins, comme l’huile d’olive ou les fromages locaux ; on comprend très bien pourquoi Barjavel la compare au Paradis.
Entre patrimoine historique et lieu enchanteur, la ville ne peut que vous faire rêver. Si vous passez dans le coin, faites donc une halte à Nyons, pour ses nombreux trésors, cette ville vaut le détour !
Merci infiniment pour votre fidélité et pour votre gentillesse pour tous vos commentaires, qui me font grand plaisir ! Bonne journée @ tous. 💚
Décos en bois flotté (suite)
De nos jours, la nature s’offre un vrai retour dans nos intérieurs avec, notamment, l’utilisation du bois flotté.
Voici quelques idées de décos que j'ai réalisées dernièrement.
Je vous avais montré quelques unes de mes créations dans ce précédent article :
Je tenais à vous faire découvrir ce qui est pour moi un plaisir, et un loisir : de la déco en bois flotté. Vous trouverez ici quelques exemples de mes créations en bois de récupération, au fil de mes idées, de mes envies, du bois que j'ai pu trouver...
http://photosvillages.canalblog.com
Prairies en fleurs : tableaux de la nature 💚
En Provence, la nature et les paysages changent au fil des saisons. Et à chaque saison, son charme et ses trésors colorés.
Comme beaucoup de gens, j'adore la nature, et ce qui me fait le plus plaisir dans la vie, c'est de m'y promener pour observer son évolution, au fil des saisons. Il faut juste être là au bon endroit, et au bon moment.
Avec l'arrivée des beaux jours, au mois de mai, le rouge éclatant des coquelicots habillent les champs de Provence et offrent un spectacle pour nos yeux.
Un moment hors du temps.
Je n'ai pu résister à aller en prendre en photo, près de chez moi, dans le Luberon, avec en arrière plan le Mont Ventoux, ou les Dentelles de Montmirail !
Mont Ventoux en arrière plan.
L'on resterait bien des heures à prolonger ces instants là 💫 histoire de rêver encore un peu... 💛 histoire de chasser les coups de blues.
Personne n'est indifférent à cette beauté naturelle des champs provençaux dont le tapis vermeille s'étend à perte de vue et a inspiré nombre de peintres français comme Monnet, Cézanne. Un véritable petit coin de Paradis, avec une Nature dans ce qu'elle a de plus beau ! 🍀
Selon les saisons, les routes du Luberon vous conduisent à travers les champs de cerisiers en fleurs, de vignes, de tournesols, d'oliviers et de coquelicots, pour découvrir une Provence plus douce, mais toujours aussi colorée et parfumée.
Les coquelicots embrassent la fraîcheur du printemps, sur les bords des routes, se montrent au bord de l'eau, étalent leur chevelure sanguinaire dans les champs de vignes.
Devant de tels paysages, je suis autant émue que devant un tableau de Monet.
Cette fleur de la famille des pavots a une apparente fragilité mais résiste au fameux Mistral que nous avons en Provence ! Sans odeur, et tellement délicat, il est le symbole de la fragilité, si on le cueille il se meurt.
Les coquelicots, un paysage typique et immanquable au printemps en Provence !
Malheureusement, chaque année ces champs vermeils sont chaque fois moins nombreux, en raison de l'usage de pesticides ... Heureusement la nature sait s'adapter, et nos coquelicots seront sans doute encore là l'an prochain ...
Savez-vous que...
Le coquelicot tire son nom de la crête rouge du coq, avec sa longue tige verte se balance dans le vent.
En Ancien francais, il s'écrivait "coquerico" désignant le coq par onomatopée.
Grampant jusqu'à 60 cm de haut, sa tige est hérissée de poils.
Un pied peut produire jusqu'à 50 000 graines !
Ces graines peuvent rester dormantes dans le sol plus de 80 ans !
Savez vous aussi que le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge
Considéré comme une mauvaise herbe, il est parmi les 12 espèces les plus nuisibles pour le blé.
Dans le language des fleurs il signifie le repos, la tranquilité, et la consolation. En chine et au japon le pavot est recommandé aux couples car il signifie un amour passionné.
Merci infiniment pour votre fidélité et pour votre gentillesse pour tous vos commentaires, qui me font grand plaisir ! Bonne journée @ tous. 💚
L'Ile de la Barthelasse, et son havre de paix
Avignon est connue du monde entier pour son Palais des Papes, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité,
...et son fameux pont Saint Bénézet, qui attirent chaque année des milliers de visiteurs, et qui mesurait presque un kilomètre autrefois.
Mais l’ancienne cité des papes cache aussi un autre trésor naturel : l’Ile de la Barthelasse. Ce petit bout de terre, "poumon vert" d’Avignon, se situe entre les deux bras du Rhône.
L'île de la Barthelasse.
Cette île fluviale, la plus vaste du Rhône, fait partie de l’un des neuf quartiers d’Avignon. C'est un espace de verdure, et de calme, qui s'étend sur une superficie 700 hectares, entre Avignon, et Villeneuve-les-Avignon, les départements du Vaucluse, et du Gard.
On ne le sait pas toujours, mais Avignon compte un bon millier d’insulaires, posés sur cette île fluviale, en plein milieu du Rhône. Une île qui n’a pas toujours eu cette morphologie, et qui a même, dans un passé pas si lointain, été gardoise.
Aujourd’hui, l’île de la Barthelasse, la plus grande île fluviale d'Europe, fait 9,8 kilomètres carrés de superficie, résultat d’amas d’alluvions, au fil des siècles, et de la soudure de petites îles.
Autrefois le lieu était occupé par un chapelet d 'îles, aux contours mouvants, après les fréquentes crues du Rhône. En 1447, un dénommé Jean Richard, dit « Barthelucius » achetât ces terrains pour cultiver du blé. Les terres se révélèrent si fertiles qu'elles firent la fortune de Barthelucius, qui transmis son nom à l'île.
L'île de la Barthelasse est sillonnée par des chemins, et des petites routes idéales à parcourir à vélo, sur des parcours balisés, ou pour un footing le long des berges du Rhône. On peut s'y balader à pied, ramer, pêcher... Les amoureux de la nature y trouveront la tranquillité, un lieu idéal pour se ressourcer.
Le mini golf de la Barthelasse
On y trouve un grand nombre de péniches amarées sur les berges du Rhône.
A deux pas du trafic automobile incessant d'Avignon, on retrouve comme un paisible air de vacances. Et on comprend vite que certains aient choisi de s'y établir sur la durée, même s'ils n'en ont pas franchement le droit.
Beaucoup sont en infraction. Elles sont amarrées aux arbres, et n'ont pas bougé pour la plupart depuis des années, alors que la loi exige qu'une péniche soit en état de marche, et bouge au moins une fois l'an.
Le chemin de halage est devenu une promenade propice aussi aux piques-niques, avec une vue imprenable sur le pont d’Avignon, et le Palais des Papes.
L’île de la Barthelasse, zone inondable d'Avignon, est aussi une terre agricole, de vigne et de maraîchage. Lors de crues exceptionnelles, le fleuve submerge les terres, détruisant les bâtiments, les récoltes et les troupeaux.
Malgré les digues et les aménagements récents, les terres agricoles et les habitations sont encores soumises aux crues centennales. Les dernières ont eu lieu en 2002 et 2003.
Notre balade nous mènera, ensuite, au barrage de la Barthelasse, à la découverte des usines-écluses d'Avignon, et de Sauveterre.
Construites en 1973, sur le bras droit du fleuve, elles font partie des 19 centrales hydroélectriques de la Compagnie nationale du Rhône (C.N.R.), implantées sur l'île. Depuis presque 50 ans, on utilise la force de l'eau pour produire de l'électricité. Elle alimente 200 000 habitants, soit l'agglomération d'Avignon, avec une énergie 100% renouvelable.
L'île est un espace naturel préservé, qui abrite de nombreuses espèces animales sauvages.
Avec de la patience et de la discrétion, on peut y observer des hérons cendrés, cormorans, cygnes, buses, grandes aigrettes, des castors ou des blaireaux.
Cygnes au bord du Rhône, à la Barthelasse
Pour terminer notre balade nous longerons la "ViaRhôna", véloroute qui relie le Lac Léman, à la mer Méditerranée, et qui passe par l'île de la Barthelasse.
Tout juste le temps de prendre quelques photos, avant que l'orage n'éclate.
Bonne soirée à tous, et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir !
Décos en bois flotté
La fabrication d’objets en bois flotté s’est transformé en un art étonnant, aux nombreux thèmes, où la nature est toujours bien présente !
On peut fabriquer des objets déco différents, des sculptures, des bougeoirs, des cadres de photos, des pieds de lampe, porte bouteille, support bougies, et des miroirs, uniquement avec du bois flotté, et quelques accessoires supplémentaires.

Où trouver du bois flotté dans la nature ?


En rentrant de vacances, vous avez peut-être ramené quelques galets à personnaliser... Aujourd'hui je vous propose quelques une de mes créations, faites récemment, pour ceux ou celles que cela inspirerait ! Voici quelques idées de customisation à base de peinture, feutres, collage, pour petits et grands.
http://photosvillages.canalblog.com
Bon dimanche à tous et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir !
Le village des Bories, à Gordes
Nous décidons, par une belle journée, de partir à la découverte du village des Bories, à Gordes, lové sur les pentes des Monts du Vaucluse, face au Luberon. Pour ce rendez-vous de mai 2022, de l’événement #EnFranceAussi, le thème choisi par Annabelle, du du blog MatanteA est : "vieilles pierres". A cette occasion, je vous emmène, pour cet évènement interblogueurs, faire un tour dans ce site étonnant, proche de chez moi.
Les paysages en Provence, sont tellement variés, que tout le monde y trouve son compte. Quelques clichés, pris à la volée de ce lieu authentique, que j'aime beaucoup !
L'harmonieuse répartition des bories, l'équilibre des végétaux et de la pierre, les jeux d'ombre du levant et du couchant, tout concourt au charme original de ce site privilégié.
Ce jour-là, les nuages s'invitaient au décor, et le paysage qui nous était offert ressemblait fortement à celui d'une carte postale.
Les rayons du soleil filtraient à travers les nuages, baignant l'endroit d'une lumière insaisissable, presque irréelle !
Il offre un témoignage inestimable du mode de vie en Provence, depuis les temps reculés jusqu'à nos jours.
C'est une magnifique reproduction réelle du passé provençal.
On imagine très bien la dureté da la vie jadis et l'intelligence des gens pour habiter selon les connaissances de l'époque.
Classé Monument historique en 1977, ce village constitue le plus important groupement de cet habitat de pierres sèches, caractéristique du pays d'Apt, dont la plus forte concentration se trouve sur le territoire de Gordes.
C'est au détour de sentiers pénétrant la garrigue ou des couverts de chênes verts que nous découvrons cet ensemble de trente cabanons, de pierres sèches, ressuscités et restaurés par dix années de travail.
Ils sont bâtis, sans mortier, selon le principe de la fausse voûte en encorbellement.
Ces cabanes étaient édifiées par les paysans saisonniers avec les pierres extraites des champs qu'ils défrichaient pour les mettre en culture , vigne, oliviers.... Ne pas manquez le film, car les explications sur feuillet de visite sont courtes.
Ces constructions typiques aux formes pures et simples représentent un vrai chef d'œuvre architectural.
Le village des bories avec : ses bergeries, fours à pain, cuves à vin, ruelles, aires de battage du blé, enclos et murs d'enceinte, témoigne de l'activité laborieuse d'innombrables générations.
Abandonné depuis plus d'un siècle, envahi par la végétation, le village avait subi les atteintes du temps et souffert de graves déprédations. Il était urgent de le restaurer et de préserver ce rare exemple d'architecture.
Organisé en musée d'habitat rural, il abrite, maintenant, une collection d'objets et d'outils traditionnels de la région.
J'ai été très impressionée par ce lieu chargé d'histoire où vivaient en otarcies quelques familles de paysans. La construction de cet habitat traditionnel, utilisant la pierre trouvée sur place, s'est perpétuée jusqu'au siècle dernier.
Aux 17ème et 18ème siècles, la croissance démographique oblige les paysans à cultiver de nouvelles terres. On a peine à imaginer le travail qu'il a fallu pour construire ces habitations et ces kilometres de murailles de pierres.
Cette découverte du village des Bories a été, pour nous tous, une expérience extraordinaire, il fait partie des musts de la Provence ! Visite payante : 7 €. A voir absolument si vous passez dans la région ! Connaissez vous ce village de bories, n'hésitez pas à nous faire part de vos impressions et à partager votre expérience.
Bonne journée à tous et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir ! On 1er mai à tous, et pleins de petits bonheurs !
Poët-Laval : un village médiéval ressuscité

Poët-Laval est un pittoresque village de la Drôme provençale, où le temps semble s'être arrêté à l'époque médiévale. Une belle leçon d'histoire ! Juché sur une colline, et surplombant la vallée du Jabron, il se situe entre Montélimar, et Dieulefit. Ici dans le vieux village, pas de voitures, ni de routes.

Dominé par son imposant donjon médiéval, il règne ici une atmosphère de quiétude. Nous avons passer un après-midi, dans ce village, en sillonnant chaque ruelle, qui sont très pentues, bordées de maison anciennes, et où il fait bon flâner. La restauration des façades, et des bâtiments en pierre du pays, donnent un cachet particulier au centre du vieux village.
Plein de charme et d'authenticité, avec des lieux chargés d'histoire, ce n'est pas pour rien si Le Poët-Laval fait partie des Plus Beaux Villages de France. On comprend vite pourquoi quand on le visite, un pur bonheur !
Attention ça grimpe, des montées, des descentes, un vrai petit labyrinthe :) ... vous me suivez !
Les ruelles pavées en escalier nous mènent, à travers des passages voûtés, jusqu’à l'imposant donjon médiéval. Possibilité de monter au sommet du donjon, qui se visite d’avril à septembre.
En plus la visite est gratuite, avec les différentes salles, et la vue imprenable en haut du donjon, sur les collines boisées du Jabron, et le paysage environnant.
Une visite gratuite suffisamment rare pour être signalée, mais elle se mérite néanmoins car cela grimpe fort ! En arrivant en haut nous admirons un pigeonnier qui était construit au 16 siecle, et qui abritait 800 nichoirs.
Fondé au XIIe s. par les chevaliers de l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem, qui décident d’y installer une commanderie et de construire un château et son donjon au sommet du village.
La commanderie a régi la vie de la cité durant plusieurs années. Le village connaît un certain essor économique à la fin du XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer pour Valence.

Comme beaucoup de villages perchés de Drôme, les guerres de Religion marquent le début d’un lent déclin du village.
Il a bien failli s’achever quatre siècles plus tard par la transformation du site en un village fantôme.

Il échappe de peu à l’abandon, et au pillage complet au début du XXe siècle.
Il est sauvé de l’oubli par un homme passionné d’art et de vielles pierres, Yvon Morin.

Dans les années 50, il ouvre l’hôtel-restaurant les Hospitaliers***, et réalise un centre international d’art et d’animation. Il réhabilite aussi le château, ancienne commanderie des chevaliers de Malte, désormais ouvert au public.
Ancienne commanderie.
La vie a fini par reprendre le dessus, grâce à la détermination de quelques personnalités passionnées qui se sont attachées d’abord à préserver ce qui pouvait encore l’être, ensuite à le faire revivre.

L’Association des Amis du Vieux Poët-Laval, créée en 1925 pour sauvegarder un village médiéval à l’abandon, a su interrompre le pillage d’un village à l’abandon, et a contribué à sa résurrection.
es amoureux des vieilles pierres se consacrent, aujourd’hui, à la préservation des monuments, de l’ensemble du vieux village, et à son animation culturelle.
Ils contribuent ainsi à la valorisation touristique de la commune. Il est certes différent du village médiéval, d'autrefois, mais l’esprit du lieu a été sauvegardé, en évitant la transformation du site en un musée sans âme. Plus tard, les travaux réalisés petit à petit par des particuliers, ajoutés à la rénovation des monuments redonnèrent un second souffle et une deuxième vie au vieux village.
Près du donjon nous découvrons les vestiges d'un édifice roman, du XIIe siècle, la chapelle Saint-Jean des Commandeurs, dont subsistent aujourd'hui la nef et le chœur. Elle servait à la fois de chapelle castrale et d'église paroissiale. La nef, effondrée, avait été reconstruite au XVIIIème siècle.
Chapelle St Jean des Commandeurs.
Le village de Poët-Laval, est aussi marquée par le protestantisme. Il abrite le Musée du Protestantisme Dauphinois.
Aujourd'hui, Poët-Laval est principalement tourné vers le tourisme, grâce à un patrimoine architectural, et naturel d'exception. Ici pas de commerces attrapes touristes, mais un atelier artistique à découvrir, ainsi qu'une jolie boutique de créations artisanales.
Le village est le point de départ de l’un des plus longs chemins de randonnées européens : sur les pas des Huguenots. Ce sentier international de grande randonnée, long de 1600 km, suit le tracé historique de l’exil des Huguenots dauphinois, vers la Suisse, et l’Allemagne, après la révocation de l’édit de Nantes (1685-1690). Il part du Poët-Laval jusqu’au Col de Menée, dans la Drôme, pour atteindre l’Allemagne via Genève.
Que voir à Poël-Laval :
- Les Sites du Château (12e s.), la chapelle St Jean des Commandeurs, la Commanderie.
- Le musée du Protestantisme Dauphinois
- Le centre d'Art Yvon Morin
Attention : village perché très pentu pour les personnes fragiles, malades ou âgées. Et par ces fortes chaleurs, munissez vous de vos réserves d'eau, car vous n'en trouverez pas au village (si ce n'est à l'entrée du cimetière ...). Pour terminer la visite de ce joli village médiéval, qui renaît de ces cendres, une rencontre inattendue de ce joli chat, au détour d'une ruelle, au milieu d'une jardinière en fleurs.
N'hésitez pas à visiter l'intégralité du Vieux Village de Poët-Laval, tout y est imprégné de cette formidable atmosphère inhérente à ces endroits "historiques"... Je vous dis à très bientôt, et merci pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup de plaisir !